Recevoir la newsletter

L’Unafam propose des pistes pour l’emploi des handicapés psychiques

Article réservé aux abonnés

Travailler en milieu ordinaire ou protégé pour une personne souffrant de troubles psychiques « est encore plus difficile que pour les autres handicaps », indique Roger Hild, administrateur de l’Unafam(1). Avant tout parce qu’il s’agit d’un handicap invisible et dont les manifestations sont variables selon les moments de la vie. L’Unafam a mené des travaux pendant deux ans visant à améliorer l’insertion professionnelle des publics concernés. Il en ressort une « Plateforme pour l’emploi des personnes en situation de handicap psychique », qui se veut être un outil pour l’ensemble des acteurs concernés (associations, Agefiph, Pôle emploi, CNSA, parlementaires, organisations syndicales et patronales…).

La plateforme préconise de développer une évaluation adaptée à ce handicap dans les maisons départementales des personnes handicapées. Elle propose d’y créer un service d’insertion professionnelle spécialisé pour le handicap psychique, financé par la prestation de compensation et par l’Agefiph (Fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées), chargé d’un accompagnement indivi­dualisé au long cours. Le document insiste sur la nécessité de concevoir « la fluidité et la souplesse du système », notamment dans l’attribution des ressources. Certaines personnes ont des difficultés à garder un poste dans la durée et ont besoin d’alterner périodes de travail et de repos. L’Unafam recommande que le système de cumul de l’allocation aux adultes handicapés et des revenus du travail permette ces allers-retours.

Elle invite également à développer les établissements et services d’aide par le travail dédiés au handicap psychique(2). Dans le milieu ordinaire, elle souhaite une meilleure sensibilisation des employeurs aux troubles psychiques et des aménagements des conditions d’emploi. Enfin, lorsque la personne ne désire pas demander le statut de handicapé mais que sa maladie est reconnue comme une affection de longue durée, l’association propose que la caisse nationale de l’assurance maladie puisse, sur demande de l’intéressé, ­proposer un ac­compagnement individualisé.

Notes

(1) Union nationale des amis et familles de malades psychiques.

(2) Voir le reportage sur le Théâtre Eurydice-ESAT dans les ASH n° 2657 du 30-04-10, p. 28.

Sur le terrain

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur