PLUSIEURS COLLECTIFS DE CHÔMEURS ET PRECAIRES ont lancé le 3 mai une « grève des chômeurs » pour dénoncer la situation qui leur est faite, marquée, selon les organisateurs, par « une logique de contrôle et d’exploitation » et « reprendre un peu de liberté par l’action collective ».
Le mouvement, parti de Bretagne et de la capitale, s’étend dans de nombreuses villes de France.
Il se traduit par des occupations d’agences de pôle emploi, de caisses d’allocations familiales, voire de sous-traitants privés de Pôle emploi.
Le 3 mai, le siège national de Pôle emploi a été brièvement envahi et, le 4 mai, à l’issue de la réunion d’un comité central d’entreprise, l’ensemble des élus du personnel (sauf l’UNSA et la CFE-CGC) ont rédigé un communiqué apportant « leur soutien aux revendications légitimes des chômeurs qui ont voulu exprimer leur difficulté et la détresse de leur situation ». Le mouvement est soutenu notamment par le MNCP (Mouvement national des chômeurs et précaires).
LE GUIDE « EXCHANGE FOR CHANGE » pour « l’amélioration de la prise en compte des persécutions liées au genre dans la demande d’asile en Europe » est publié par France terre d’asile en quatre langues (français, anglais, espagnol et italien).
Adressé aux professionnels de l’asile, il a pour objectif de les aider à mieux identifier les réfugiés victimes de persécutions fondées sur le genre : violences intrafamiliales, avortement forcé, mutilation génitale, traite à des fins d’exploitation sexuelle… ou encore les violences en raison de l’orientation sexuelle.
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