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ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE. Les premières traductions concrètes du grand emprunt, initié par le gouvernement en juin 2009 afin de financer des « investissements stratégiques » (voir ASH 2637 du 18-12-09, page 6) et adopté en mars par le Parlement, devraient bientôt voir le jour. Réuni le 3 mai à Matignon, le comité interministériel consacré aux « investissements d’avenir » a en effet validé les dix premières conventions entre l’Etat et les opérateurs chargés de l’octroi des fonds aux bénéficiaires. L’une d’elles vise à engager 100 millions d’euros pour développer l’économie sociale et solidaire, comme l’a préconisé le rapport « Vercamer » (voir ASH n° 2657 du 30-04-10, page 5). Cette somme sera confiée à la Caisse des dépôts. Les actions mises en place dans ce cadre auront pour but prioritaire un apport en fonds propres aux entreprises sociales et solidaires, soit directement, soit via les organismes de financement existants de ce secteur. L’appel à projets pour sélectionner les partenaires financiers sera lancé en juin prochain et les premiers financements débloqués en septembre.

ACCÈS AUX SERVICES BANCAIRES. L’accès aux services bancaires des ménages financière-ment fragiles s’est sensiblement amélioré depuis 2001, selon une étude du Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Credoc) rendue publique le 29 avril par le ministère de l’Economie (disp. sur www.economie.gouv.fr). Réalisée à partir d’un échantillon de 2 597 ménages, dont 1 792 en situation de précarité financière, elle montre que, entre 2001 et 2009, la proportion de bénéficiaires de minima sociaux titulaires d’un compte bancaire de dépôt est passée de 92 % à 96 %. Evolution plus significative, les taux de détention de moyens de paiement de cette population ont fortement augmenté : alors qu’en 2001, 59 % des personnes disposaient d’un chéquier et 39 % d’une carte de paiement, ces taux sont respectivement passés à 68 % et 80 % en 2009. Les ménages en situation de pauvreté restent malgré tout moins nombreux à avoir accès aux différents services bancaires et, en particulier, aux comptes d’épargne et aux moyens de paiement. Christine Lagarde a demandé au comité consultatif du secteur financier de lui proposer « d’ici à l’été » des mesures concrètes pour améliorer cet état de fait.

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