Tous les Etats membres des Nations unies sont tenus de présenter au Comité contre la torture, à intervalles réguliers, des rapports sur la mise en oeuvre des droits consacrés par la « Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ». Les 27 et 28 avril, à l'occasion de la remise du sixième rapport de la France - « élaboré en tenant compte, dans la mesure du possible, des recommandations de la Commission nationale consultative des droits de l'homme [CNCDH] », peut-on lire dans l'introduction (1) -, plusieurs organisations - dont l'Observatoire international des prisons (OIP), la Ligue des droits de l'Homme (LDH), Amnesty International et la Fédération internationale de l'action des chrétiens pour l'abolition de la torture (Fiacat) - ont tenu à faire part de leurs observations au Comité via des « rapports alternatifs ». Nombre d'entre elles concernent la situation des personnes détenues. « La surpopulation carcérale, les atteintes à l'intégrité physique en détention et les régimes spéciaux sont autant de situations à l'origine de mauvais traitements », affirme la Fiacat. L'OIP détaille ce constat en publ
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