HARCÈLEMENT AU TRAVAIL. « Améliorer la sensibilisation [...] des employeurs, des salariés et de leurs représentants à l'égard du harcèlement et de la violence au travail afin de mieux prévenir ces phénomènes, les réduire et, si possible, les éliminer. » Telle est l'ambition d'un accord national interprofessionnel (ANI) finalisé le 26 mars dernier sur ces deux aspects spécifiques des risques psychosociaux, accord qu'ont récemment décidé de signer la CFDT, la CFTC, la CFE-CGC et FO (la CGT ne s'est pas encore prononcée). Apportant, « à tous les niveaux, un cadre concret pour l'identification, la prévention et la gestion » de ces problèmes, ce document transpose un accord-cadre signé en décembre 2006 par les partenaires sociaux européens sur ces questions et complète la démarche initiée par un ANI du 2 juillet 2008 sur le stress au travail. A noter que, après s'y être opposé, le patronat a finalement accepté que soit inscrit dans l'accord que certains « modes de management » et de « fonctionnement de l'entreprise » peuvent favoriser l'émergence de situations de harcèlement et de violence au travail.
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