«La politique poursuivie en matière de santé vise à améliorer le suivi sanitaire des étudiants et à développer les actions de prévention et d'éducation à la santé », des missions qui sont assurées dans les universités par les services universitaires (ou interuniversitaires) de médecine préventive et de promotion de la santé (SUMPPS/SIUMPPS), rappelle une circulaire qui précise les conditions de mise en oeuvre du décret du 7 octobre 2008 redéfinissant leur organisation et leurs missions (1).
Parmi les avancées prévues par ce texte, figure le fait que les SUMPPS/SIUMPPS organisent désormais au moins un bilan de prévention au cours des trois premières années d'études dans l'enseignement supérieur. Ce bilan de prévention, que la circulaire recommande d'« effectuer le plus tôt possible dans la scolarité de l'étudiant », permet aux services de prendre connaissance des besoins de santé globale nécessaires au bon déroulement des études. Mais pas seulement. Il permet aussi de « repérer des étudiants en situation de handicap ». Il est alors « l'occasion d'informer les étudiants concernés, de les orienter vers les structures idoines ou vers les responsables de l'accueil des étudiants handicapés et, au besoin, de les aider à saisir la maison départementale des personnes handicapées compétente en vue de solliciter les aides nécessaires pour réaliser les actes de leur vie quotidienne et/ou leur projet de formation ».
En matière d'examens et de concours, les médecins du SUMPPS/SIUMPPS désignés par la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées doivent communiquer à l'autorité administrative compétente leur avis sur les aménagements des modalités de passation des épreuves (aides techniques, aides humaines, temps de repos, temps majoré, etc.).