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Roselyne Bachelot confirme les mesures de prévention des grossesses non désirées

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A l'occasion de la journée internationale de la femme du 8 mars, la ministre de la Santé a présenté 12 mesures de prévention et de prise en charge des grossesses non désirées. Mesures qui précisent ou complètent celles déjà annoncées le 2 février à la suite d'un rapport de l'inspection générale des affaires sociales (IGAS) évaluant la loi du 4 juillet 2001 relative à l'interruption volontaire de grossesse (IVG) et à la contraception (1).

Roselyne Bachelot a réaffirmé sa volonté d'améliorer l'accès à l'IVG en rendant cette pratique financièrement plus attractive pour les établissements de santé. Ainsi, dès 2010, les forfaits IVG vont être alignés sur leurs coûts réels grâce à une augmentation de près de 50 %, a-t-elle indiqué. Un groupe de travail est par ailleurs chargé d'élaborer un cahier des charges « qualité » pour la pratique des IVG médicamenteuses.

Les mesures visant à favoriser l'accès à la contraception pour les mineures sont également confirmées. L'IGAS est chargé d'établir un bilan de l'ensemble des organismes de planification, d'éducation et de conseil familial pour « mieux appréhender les forces et les faiblesses du dispositif en place ». Les agences régionales de santé (ARS) devront quant à elles, dès leur installation - au plus tard le 1er juillet 2010 -, identifier les zones non couvertes par ces structures et mettre en place des conventions pour qu'un accès anonyme et gratuit à la contraception soit assuré par les médecins généralistes volontaires. Autre mission confiée aux ARS : vérifier que les maisons des adolescents développent les entretiens de planification familiale et l'information sur la contraception.

La ministre a par ailleurs annoncé des mesures visant à lutter contre l'échec contraceptif. Des discussions avec les laboratoires pharmaceutiques sont engagées pour permettre le remboursement par l'assurance maladie des nouvelles formes de contraception hormonale non orale (patch...). Et la Haute Autorité de santé est chargée d'établir des recommandations portant sur la prescription systématique d'une contraception d'urgence lors de la prescription d'une contraception régulière.

Notes

(1) Voir ASH n° 2645 du 5-02-10, p. 18.

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