En marge de la création du service civique et afin de favoriser l'insertion des jeunes dans le monde du travail, la loi adoptée le 25 février par le Parlement (voir ci-dessus) fait peser une obligation nouvelle sur le service public de l'orientation tout long de la vie et tous les organismes qui y participent : celle de s'organiser au plan régional pour permettre à tout jeune âgé de 16 à 18 ans sorti sans diplôme du système scolaire et sans emploi de « se réinscrire dans un parcours de formation, d'accompagnement ou d'exercer une activité d'intérêt général lui permettant de préparer son entrée dans la vie active ».
Pour l'application de cette obligation, indique la loi, le jeune est reçu conjointement avec son représentant légal par l'un ou l'autre des acteurs du service public de l'orientation, dans les trois mois qui suivent le signalement par son établissement d'origine, pour bénéficier d'un entretien de réorientation. Cet entretien, précise encore le texte, vise à proposer au jeune et à son représentant légal des solutions de reprise d'études, d'entrée en formation, d'exercice d'une activité d'intérêt général ou d'accompagnement personnalisé vers l'emploi ou la création d'entreprise.
Ces dispositions complètent le dispositif anti-décrochage prévu par la loi du 24 novembre 2009 relative à l'orientation et à la formation professionnelle tout au long de la vie (1).
(1) Pour mémoire, cette loi pose le principe d'une intervention sans délai et dans un cadre coordonné de l'ensemble des acteurs de la formation et de l'insertion sociale et professionnelle des jeunes, lorsqu'un jeune quitte sa formation sans avoir obtenu de diplôme - Voir ASH n° 2629 du 23-10-09, p. 15.