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Main-forte à la liberté

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Depuis quinze ans, une association parisienne, le Comité contre l'esclavage moderne, assiste les personnes qui ont été asservies à des fins domestiques et leur propose un suivi global - tant juridique que social ou psychologique -, jusqu'au terme de la procédure pénale à l'encontre des exploiteurs.

« Cela te dirait de venir travailler en France pour une famille qui a besoin d'aide ? » C'est parfois ainsi que le recrutement des esclaves domestiques s'effectue, insidieusement, souvent dans le cercle familial, voire amical. La victime est enrôlée par le biais de fausses promesses : accès aux études, conditions de travail, salaire... comme cela a été le cas pour Fatou M., qui terminait sa classe de première en Côte d'Ivoire. « Ma cousine m'a fait venir en France. Elle a confisqué mes papiers et m'a fait embaucher sous une fausse identité comme assistante de vie à domicile. C'est elle qui gardait mes 1 100 € de salaire. En plus, le soir, je m'occupais de ses quatre enfants et de son ménage », confie la jeune femme, aujourd'hui âgée de 25 ans. « J'étais une gamine, je pensais qu'elle gardait l'argent sur un compte pour

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