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La rue entre parenthèses

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Depuis trois ans, l'équipe du CHRS Augustin-Gartempe, à Limoges, propose à des jeunes marginalisés, parfois en proie à diverses addictions ou à des problèmes de santé, un dispositif de logement au sein de la structure ou en appartements indépendants, ainsi qu'un suivi social visant à leur réinsertion.

Devant l'entrée du centre d'hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) Augustin-Gartempe(1) de l'Association de réinsertion sociale du Limousin (ARSL), à Limoges (Haute-Vienne), Kaya et Tyson, les deux chiens de Patrick D., aboient. Leur maître les a laissés attachés le temps de son rendez-vous avec Emmanuelle Launay, l'assistante de service social qui le suit en coréférence dans le cadre du dispositif expérimental Jeunes marginaux. « Les travailleurs sociaux m'aident à résoudre mes problèmes, résume-t-il quand on lui demande ce qui l'a poussé à se reprendre en main après dix années à la rue. Si j'avais pas de gamins, je serais resté à la rue, car c'est là que je me sens le mieux. Mais si je veux pouvoir les voir, il me faut un toit. Il m'a fallu du temps pour me décider, mais maintenant je voudrais vivre une vie «un peu» comme tout le monde. » Un logement au sein du CHRS ou en appartement éclaté, c'est ce que propose, entre autres, ce dispositif destiné à des jeunes en errance âgés de 18 à 30 ans (à 33 ans, Patrick D. fait exception), célibataires ou en couple, et que l'on refuse en général partout ailleurs. Les règlements des centres d'hébergement permettent rarement la tolérance et la souplesse indispensables au suivi éducatif de ces personnes en proie à de multiples addictions, et qui portent parfois des stigmates physiques et psychiques de leur errance. Sans compter la présence d'animaux, qui ajoute souvent à la complexité de leur suivi.

Les jeunes marginaux - un euphémisme, pour évoquer une quasi-clochardisation - se révèlent un public particulièrement complexe à prendre en charge. D'abord, en raison de leur nomadisme qui les rend insaisissables. Au point qu'on ignore leur nombre exact. Selon les chercheurs, ils seraient entre 10 000 et 100 000. Ensuite, à cause d'un faisceau de difficultés multiples. Le déni de leur corps, les problèmes de santé, la désillusion, la pauvreté, les addictions diverses et les pertes de repères spatio-temporels sont autant de problématiques sur lesquelles les travailleurs sociaux du dispositif doivent se pencher. Si ces jeunes revendiquent fréquemment la rue comme un choix, les professionnels savent qu'il n'y a pas de hasard : pas assez ou trop d'affection de la part de leurs parents, divorces conflictuels, violences familiales ou incestes, placements en famille d'accueil ou en internat... Une adolescence souvent remplie de souffrance et d'isolement les a conduits peu à peu à la marginalisation. D'où l'importance de rester modeste. « Nous ne fixons pas d'objectifs hors de portée pour éviter de les confronter à de nouveaux échecs. D'autant que plus le nombre d'années dans la rue s'accroît, plus l'isolement s'installe et plus les possibilités d'insertion sont réduites », explique Emmanuelle Launay. Ainsi, aujourd'hui, elle aide Patrick D. à créer une adresse e-mail, qui lui servira à communiquer avec son père - « par téléphone, c'est trop compliqué », affirme-t-il.

Un manque d'hébergements adaptés

A Limoges, ce sont les équipes de rue, le service d'addictologie, la mission locale ou le service pénitentiaire d'insertion et de probation (SPIP) qui repèrent et orientent les jeunes vers ce dispositif. Celui-ci compte actuellement dix places, rattachées au CHRS classique de l'ARSL. Quatre travailleurs sociaux et des stagiaires y sont missionnés à mi-temps. Christophe Perriot, éducateur spécialisé, s'y consacre depuis le début du projet, Jeanne Guillemot, également éducatrice spécialisée, l'a rejoint un an plus tard, tandis qu'Emmanuelle Launay, assistante de service social, et Aurélien Cosse, éducateur spécialisé, y travaillent depuis la mi-2009, quand le nombre de places est passé de cinq à dix. A l'origine du projet, l'équipe de rue rattachée au centre de jour de l'ARSL et au centre communal d'action sociale se trouvait confrontée à une demande récurrente des jeunes marginaux qu'elle rencontrait : « Peux-tu me trouver un logement ? » Malheureusement, tant que ceux-ci se droguaient et qu'ils gardaient leurs chiens ou leurs rats, les professionnels n'avaient pas de solution à leur apporter. Au début des années 2000, les établissements et les services de l'ARSL s'accordent dans un projet visant à accompagner ce public nouveau. Une fois rédigé, ce projet est resté dans un tiroir, jusqu'à la médiatisation de l'action des Enfants de Don Quichotte, qui a favorisé le déblocage d'un financement par la direction départementale des affaires sanitaires et sociales pour lancer à la fin de 2006 le dispositif à titre expérimental. Sachant que le coût annuel d'une place Jeunes marginaux (17 520 € ) est un peu plus élevé que celui d'une place classique (14 800 € ), car il prend en compte, entre autres, la prise en charge médicale d'un animal ainsi que la réparation des dégâts éventuels liés à sa présence en appartement.

Redonner l'estime de soi

Le projet comporte plusieurs axes, dont un très important concernant l'accès à la santé. De fait, ces jeunes se sont rarement souciés de leur santé. Patrick D. affirme ainsi n'avoir jamais été malade en dix ans de rue. Or tous ont besoin de se faire soigner. Les travailleurs sociaux les amènent donc à s'occuper de leurs dents, de leurs yeux, à effectuer des tests sanguins, à consulter un gynécologue pour les femmes, voire pour certains à rencontrer un psychiatre. Il faut aussi leur réapprendre des notions élémentaires d'hygiène. En effet, à quoi bon se laver quand on n'a aucune estime de soi ? « Profiter d'une salle de bain, pour eux, c'est nouveau. L'un des résidents a rempli sa baignoire avec ses affaires. Parvenir à ce qu'elle ne serve pas de garage, et à ce qu'il se regarde dans une glace, c'est déjà énorme. Nous y sommes arrivés par des entretiens, un dialogue amenant petit à petit à la revalorisation de soi », raconte Emmanuelle Launay.

Autre axe de travail : la consommation de cannabis et d'alcool, très importante et banalisée. Pour beaucoup de jeunes marginaux, ces produits constituent une véritable béquille psychologique qui leur donne le sentiment d'exister et de faire partie d'un groupe. Et pour les drogues « dures » - la plupart étant polytoxicomanes -, certains réclament des soins ainsi qu'un accompagnement avec des produits de substitution et une aide psychologique. A cet effet, le dispositif bénéficie d'une convention passée avec l'équipe de liaison de l'Intersecteur régional de soins en addictologie du centre hospitalier Esquirol, composé d'infirmiers psychiatriques. « Quand j'ai commencé à travailler avec ces jeunes, explique Christophe Perriot, l'influence des drogues parasitait nos entretiens et nos relations. Or je ne connaissais pas tous les produits et leurs effets. Les infirmiers m'ont beaucoup aidé. » Le volet administratif de l'action est, lui aussi, essentiel. Tous les résidents, sans exception, ont du mal à gérer leurs papiers - quand ils ne les ont pas perdus - et ont besoin d'un accompagnement afin de remettre à jour leur situation sociale et d'avoir accès à leurs droits (identité, assurance maladie, Pôle emploi, endettement, etc.). « Si vous n'étiez pas là, mes papiers ne seraient toujours pas faits. Aujourd'hui, je touche le RSA et j'ai la CMU », se réjouit ainsi Patrick D.

Cependant, une fois qu'ils sont domiciliés et en règle, leurs « casseroles » commencent à les rattraper. « Des amendes aux dettes de crédits à la consommation, tous ont un casier. Parfois, c'est beaucoup plus grave, avec des trafics de shit, d'héroïne, de Skenan(2), et tout ce qui permet de s'en procurer : vols à l'arraché, cambriolages, braquages... », détaille Christophe Perriot. Certains ont même des condamnations à la prison ferme jamais effectuées. « Si le résident nous sollicite, nous pouvons écrire au juge d'application des peines pour témoigner qu'après des années d'errance il est entré en CHRS dans une démarche de réinsertion, explique l'éducateur. Souvent, notre intervention permet de transformer la peine en travaux d'intérêt général, qui nous servent ensuite d'outils vers l'insertion socioprofessionnelle. S'il se lève le matin, ce n'est pas pour nous faire plaisir, mais pour ne pas finir derrière les barreaux ! »

Côté emploi, après l'euphorie de l'entrée dans un logement, où les jeunes se disent très ouverts à une insertion professionnelle, il s'ensuit une période de décompensation et de doute sur leurs capacités à réussir. D'autant que, dans ce domaine, leurs désirs sont souvent irréalistes, car inadaptés à leur expérience et à leur niveau d'études. L'équipe doit alors les confronter à la réalité et les inciter à repenser leur projet. « Nous les aidons néanmoins à accéder à certains de leurs désirs, par exemple en subventionnant leur permis de conduire, grâce à la convention passée avec Mob'Job, qui leur prête un scooter, en les accompagnant à la mission locale ou en les encourageant à passer par un statut de bénévole avant celui de salarié », précisent les éducateurs.

Enfin, les professionnels entreprennent un travail sur l'histoire familiale et tentent de recréer ou de renforcer les liens entre les jeunes et leurs proches. « Nous ne forçons jamais le contact. Pour certains d'entre eux, nous savons que cela reste illusoire, les séquelles du passé étant encore présentes. Nous proposons donc des espaces de médiation sans les rendre obligatoires », justifie Jeanne Guillemot. Les aider à se réadapter à la vie quotidienne implique aussi, très concrètement, l'appropriation et l'entretien du logement que leur fournit l'association, le respect du voisinage ou encore l'aide à la gestion du budget.

Des visites à domicile

OEuvrant toujours en binôme mixte, du lundi au vendredi, de 8 heures à 21 heures, les travailleurs sociaux s'adaptent au rythme des gens de la rue. « Pour eux, le matin, ça n'existe pas. Il ne faut pas leur imposer brutalement des rendez-vous en matinée, mais les amener petit à petit vers la norme », précise Emmanuelle Launay. Avec ses collègues, elle privilégie les visites à domicile. « Nous avons mis en place ces visites lorsque nous nous sommes aperçus que les jeunes avaient tendance à peu se manifester si nous ne les sollicitions pas. Ils nous évitaient et continuaient au sein de l'appartement les pratiques de la rue, comme le deal ou la mendicité. Ils n'arrivaient pas à se mobiliser autour de leur projet. Intensifier le rythme des rencontres leur donne des repères spatio-temporels, mais donne aussi du sens à notre accompagnement, affirme Christophe Perriot. Et puis ce n'est pas le même contact de recevoir le jeune au bureau ou de venir chez lui. Mais nous ne passons jamais à l'improviste, sauf si on n'a pas de nouvelles depuis plusieurs jours. » Cet après-midi, il rend visite à Christophe M., 22 ans, pour évoquer avec lui des problèmes de voisinage. Orienté par le SPIP, le jeune homme a d'abord été logé durant quatre mois au CHRS, avant d'accéder à un appartement en autonomie loué à un bailleur privé en octobre dernier. Suivi par Christophe Perriot et Jeanne Guillemot, Christophe M. perçoit de faibles revenus grâce à une formation qu'il suit à l'Association nationale pour la formation professionnelle des adultes (AFPA). Il doit en reverser 20 % au CHRS comme participation au loyer. Ses objectifs : être « clean » et emménager avec sa copine. « D'après le règlement d'un CHRS, celle-ci n'a pas le droit de dormir chez lui, ni même de lui rendre visite après 20 heures. Mais si nous lui imposions cela de façon trop stricte, ce serait négatif en termes de sociabilisation. Alors, nous transigeons... » Durant l'entretien, le jeune homme semble aller bien et fait des projets pour le lendemain matin. On apprendra plus tard qu'en réalité il a fait une insomnie et n'a pas pu se rendre à sa formation. Un éducateur l'emmènera chez le médecin. De fait, l'évolution des jeunes errants ne suit pas une courbe linéaire. « Il y a des blocages, des régressions. L'errance est aussi dans la tête. C'est simplement une autre forme d'errance qui commence quand on est sédentaire », décode Christophe Perriot.

Au même moment, Jeanne Guillemot conduit Julien R., 29 ans, à l'Office départemental HLM de la Haute-Vienne (ODHAC), où il doit passer un entretien afin d'obtenir un appartement. Le jeune homme, qui vit pour l'heure avec deux chiens dans un logement HLM loué en ville par le CHRS, est suivi depuis treize mois par l'équipe du dispositif Jeunes marginaux. Il arrive au terme fixé de sa prise en charge (dont la durée est liée au projet de la personne, et peut être réévaluée en cours d'accompagnement). Julien R. reconnaît l'utilité de l'action des travailleurs sociaux. « J'ai connu le CHRS par un pote. J'étais sur la route depuis un moment. Grâce aux éducateurs, j'ai pu suivre une formation de maraîcher. Ils m'ont aidé à refaire mon CV et mes papiers, que j'avais laissés à droite à gauche. Maintenant je suis à jour, même pour les impôts ! » Mais il souligne aussi les contraintes liées à cet accompagnement, en particulier le fait de devoir être davantage responsable de soi-même : « Avant, j'étais dans des squats. Gérer mon appartement, me rendre à des rendez-vous précis, parfois c'est difficile. »

Autre situation : celle de Stéphanie G. et de Jérémie V., 20 ans et parents d'un bébé de trois mois. Pris en charge depuis mars 2009, ils bénéficient de l'une des cinq places du dispositif récemment créées pour prendre en charge plus spécifiquement un public un peu moins marginalisé. « Ces jeunes n'ont pas encore des clous partout ni la bouteille de bière à la main dès le matin, mais les fractures de la vie sont déjà là. Nous intervenons pour leur éviter, après une longue dérive, un naufrage aux conséquences irrémédiables », explique Christophe Perriot, qui rend visite à ce couple fragile dans son deux-pièces situé au troisième étage du CHRS. « Où en êtes-vous pour vos pièces d'identité ? », « Jérémie, as-tu pris rendez-vous à la mission locale ? Tu es toujours dans l'idée du chantier d'insertion ? », questionne l'éducateur, qui les suit en double référence avec Emmanuelle Launay. « Peu de temps avant l'accouchement, nous avons proposé à Stéphanie et Jérémie un appartement en ville. Ils y sont restés deux mois, et on a tous souhaité qu'ils reviennent au foyer car vivre en autonomie devenait trop compliqué pour eux. Ils avaient surtout du mal à gérer les visites et se laissaient envahir », raconte l'éducateur. Reste que, même au sein du CHRS, les deux jeunes gens ont parfois du mal avec les contraintes matérielles, notamment le ménage. « Mais il serait difficile de leur proposer de le faire avec eux. Cela reviendrait à leur dire qu'ils n'en sont pas capables. Cela n'empêche pas qu'on leur fasse des remarques, d'autant qu'ils ont maintenant un bébé. »

Répondre aux besoins réels

Cette prise en charge globale s'est bâtie par tâtonnements. Au départ, reconnaît Jeanne Guillemot, l'équipe a pu proposer trop rapidement un appartement en ville à des personnes qui n'avaient pas eu de toit à elles depuis longtemps. « L'identité de la personne s'en trouvait chamboulée et, dans un premier temps, elle pouvait se replier dans l'appartement en passant ses journées à boire devant la télévision », se souvient-elle. Les professionnels se sont également rendu compte qu'un deux-pièces, logement « idéal » pour un couple, ne correspondait pas aux attentes de personnes passées par la rue, et qu'un studio les rassurait davantage. « De même pour l'ameublement. Nous avions installé pour chacun une table, des chaises, un lit, de la vaisselle toute neuve. Mais cela ne répondait pas à leurs besoins. A leur demande, nous avons enlevé certains meubles, et ils ont pris l'habitude de ramener des choses de la rue, comme chez Julien, où un Caddie trône au milieu du salon. » Enfin, l'équipe pensait a priori que les jeunes souhaitaient habiter en centre-ville. Or cela ne les éloignait pas suffisamment de leurs anciennes fréquentations. « Si j'étais logé dans le centre, toute la zone passerait chez moi », confirme Patrick D., qui apprécie de vivre davantage en retrait : « Ça évite certains problèmes... »

Pour faire face à ces difficultés et décrypter les comportements parfois surprenants de ce public, l'équipe du dispositif Jeunes marginaux s'appuie sur les compétences de François Chobeaux(3), responsable national des secteurs Social et Jeunesse des Centres d'entraînement aux méthodes d'éducation active (CEMEA) et animateur du réseau professionnel national Jeunes en errance. Celui-ci vient tous les deux mois superviser et conseiller les professionnels. « En apportant un regard extérieur, il nous fait comprendre que le but n'est pas de faire partir les jeunes de très bas et de les amener très haut, mais de les aider à franchir, petit à petit, différents paliers », précise Aurélien Cosse, éducateur spécialisé. François Chobeaux analyse avec l'équipe chacune des situations, ainsi que le parcours des personnes sorties du dispositif. Une prise de recul nécessaire, quand on sait que presque toutes sont reparties à la rue. Comme ce couple qui avait pourtant émis le souhait d'accéder à son propre logement à la fin de la prise en charge. « Ils ont obtenu des aides du fonds de solidarité pour le logement (FSL), ainsi que des financements pour le mobilier. C'était il y a cinq mois. Nous venons d'apprendre qu'ils n'ont jamais payé leur loyer et ont quitté le HLM quelques semaines après leur installation. », explique Christophe Perriot. Un échec pour l'équipe ? Pas nécessairement. « On ne sait pas ce qui s'est passé, mais ce qu'ils ont vécu avec nous pendant les deux années d'accompagnement n'a sûrement pas été vain. Nous semons sur des terrains en jachère et ne voyons pas toujours ce que cela donnera à la fin en termes de récolte », nuance l'éducateur. Un optimisme volontariste que partage Didier Faydi, chef de service du CHRS. Selon lui, durant les mois passés dans le dispositif, les jeunes ont pu de nouveau acquérir des normes qu'ils avaient perdues : cuisiner des plats chauds quand ils en avaient envie, prendre une douche, se rendre chez le dentiste grâce à la CMU s'ils avaient mal aux dents... « Ils repartent en sachant que, même si leur insertion n'est pas pour demain, elle est envisageable, analyse-t-il. Et même s'ils sont retournés à la rue, il ne s'agit pas d'échecs. Ils ont remis un pied dans la société à un moment donné, ils ont approché une forme de socialisation, ils ont accédé au domaine des possibles. »

Notes

(1) CHRS Augustin-Gartempe : 9, rue Saint-Augustin - 87000 Limoges - Tél. 05 55 10 32 95.

(2) Antalgique à base de sulfate de morphine, parfois employé en injection par des toxicomanes.

(3) Auteur de Intervenir auprès des jeunes en errance - Ed. La Découverte (2009) - 16 .

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