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SÉISME EN HAÏTI (1). Compte tenu de l'ampleur et de la gravité de la catastrophe en Haïti, Eric Besson a décidé de mettre en place un « dispositif exceptionnel et temporaire d'accueil des victimes en France », a-t-il annoncé dans une série de communiqués entre le 14 et le 18 janvier, promettant notamment, pour les intéressés, des facilités pour la délivrance des visas pour visites familiales et un allégement des conditions de regroupement familial. En outre, « les personnes dont la demande de regroupement familial a été accueillie favorablement pourront sans délai et sans visa préalable venir en France et les dossiers de regroupement familial en cours d'instruction feront l'objet d'un traitement prioritaire par les services préfectoraux », a assuré le ministre de l'Immigration. « Les personnes qui doivent être évacuées pour être soignées en France sont exonérées de visa préalable et les autorisations de séjour nécessaires leur seront délivrées dès leur arrivée sur le territoire national », a-t-il encore promis. Le ministre a par ailleurs demandé à ses services de suspendre les procédures de reconduite dans leur pays d'origine des ressortissants haïtiens sans papiers. Enfin, ceux en situation régulière dont les visas ou les titres de séjour arrivent à expiration postérieurement au 12 janvier 2010 bénéficieront d'autorisations provisoires de séjour de trois mois.

SÉISME EN HAÏTI (2). Le ministre du Travail, des Relations sociales, de la Famille, de la Solidarité et de la Ville a annoncé le 20 janvier, dans un communiqué, qu'il avait demandé à la caisse nationale des allocations familiales d'accélérer l'ouverture des droits aux prestations familiales pour les ressortissants français rapatriés d'Haïti. Ainsi, pour eux et à titre exceptionnel, le délai de deux mois consécutifs obligatoires avant toute ouverture de droit ne sera pas appliqué. En outre, les aides financières ponctuelles versées aux intéressés dans le cadre du rapatriement ne seront pas prises en compte dans le calcul du droit aux prestations. Enfin, pour répondre aux situations personnelles les plus critiques, les allocataires auront la possibilité, s'ils le souhaitent, de percevoir directement les sommes dues sur leur compte bancaire. « Ces mesures d'urgence ne se substituent en rien aux aides qui pourraient être accordées à l'initiative des caisses d'allocations familiales au titre de leurs fonds d'action sociale », a précisé Xavier Darcos.

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