INÉGALITÉS DE SANTÉ. Lors du colloque « réduire les inégalités de santé » organisé le 11 janvier par la direction générale de la santé à sa demande, la ministre de la Santé a confirmé, comme le préconisait le Haut Conseil de santé publique (voir ASH n° 2638 du 25-12-09, page 17), que la prochaine loi de santé publique inclurait des « indicateurs de santé qui tiennent compte des inégalités sociales et territoriales ». Pour réaliser cet objectif de justice, ces indicateurs devront être intégrés à toutes les politiques (éducation, logement...). Cela suppose aussi, a précisé Roselyne Bachelot, de « lever les obstacles financiers à l'accès aux soins » - une condition nécessaire mais pas suffisante - ou encore de s'engager dans la lutte contre l'inégalité d'information. La ministre a également estimé que ce « programme ambitieux » nécessitait « sans doute une «réinvention de l'intervention publique» », devant conduire le gouvernement, d'une part, à « concentrer [ses] moyens d'actions là où les inégalités se forment » et, d'autre part, à « s'appuyer toujours davantage sur l'engagement associatif au plus près des personnes dont le capital santé est le plus faible ».
Dans les textes
EN BREF
Article réservé aux abonnés