SOUFFRANCE AU TRAVAIL. « 30 propositions pour travailler mieux », articulées autour de quatre axes : « établir le dialogue dans le monde du travail », « former », « promouvoir au quotidien les bonnes pratiques et les comportements vertueux », « assurer une meilleure organisation des services de santé au travail ». Tel est le fruit des travaux menés par la commission de réflexion sur la souffrance au travail des groupes UMP et Nouveau Centre de l'Assemblée nationale, rendus publics le 16 décembre. Son rapport - disponible sur lasouffranceautravail.fr - suggère notamment de créer des services régionaux de santé au travail « dans une logique de mutualisation des ressources et des moyens ». Ces services, qui regrouperaient plusieurs équipes complètes composées de médecins du travail, de médecins spécialistes, de médecins inspecteurs, de psychologues du travail, d'infirmières, d'ergonomes, de juristes, d'assistantes sociales, de représentants du personnel, etc., « pourraient être pilotés par les agences régionales de santé (ARS), d'où une double tutelle du ministère du Travail et de la Santé ». Dans ce cadre, « les entreprises pourraient cotiser à un seul fonds commun, géré par l'ARS, qui [...] affecterait dans chaque région les moyens à mettre en oeuvre par les services de santé au travail », ce qui garantirait l'indépendance du médecin du travail.
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