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Plan pour la jeunesse : les missions locales prêtes à s'investir

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Jusqu'où les missions locales, reconnues désormais comme les pivots de l'accompagnement des jeunes, sont-elles prêtes à s'investir dans les mesures du plan « Agir pour la jeunesse » annoncées le 29 septembre (1) ? Dans le cadre de la concertation ouverte par Martin Hirsch pour mettre en oeuvre ces mesures, l'Union nationale des missions locales (UNML) a envoyé, courant octobre, un questionnaire à ses membres. Si les missions locales sont décidées à s'investir, c'est à la condition que les moyens humains suivent : concernant le RSA jeunes, une mesure dont devraient bénéficier, à l'issue de sa montée en charge, 160 000 personnes de moins de 25 ans, elles sont ainsi prêtes à en être les principaux opérateurs, si elles gèrent le dispositif en collaboration avec les collectivités locales. Au sujet du contrat d'insertion dans la vie sociale (CIVIS), des interrogations demeurent : il est préférable, selon elles, que les 80 millions d'euros alloués servent à augmenter le montant moyen accordé à chaque jeune plutôt que le nombre de bénéficiaires. Le service civique, qui devrait être simplifié, est lui aussi plébiscité. Les missions locales souhaitent notamment que ce dispositif soit intégré à part entière dans leur offre de services et que soient « recensées et mutualisées les bonnes pratiques ».

Dans le cadre du plan, l'information des jeunes sur les filières de formation et leurs débouchés professionnels devrait être généralisée à travers la mise en place d'un service public de l'orientation. La plupart des missions locales s'inscrivent pleinement dans cette démarche, souhaitant participer à sa structuration à condition que l'Education nationale soit également fortement associée.

« Ne laisser aucun jeune mineur sans accompagnement ni soutien s'il décroche de l'école à 16 ans » : les missions locales souscrivent à cette autre ambition du plan et sont prêtes à être parties prenantes des plateformes de suivi et d'accueil des jeunes décrocheurs. Elles se montrent également favorables à un droit à la formation entre 16 et 18 ans. Là encore, le succès du dispositif repose, selon elles, sur un pilotage partagé avec l'Education nationale.

Notes

(1) Voir ASH n° 2626 du 2-10-09, p. 5.

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