10 % DES 85 000 SORTANTS DE PRISON chaque année ne disposent pas de solution d'hébergement pérenne et 35 % de la population sous écrou est indigente. En 2007, 13 876 détenus (sur 60 000) étaient scolarisés à un moment « T » alors que plus de la moitié n'ont pas de diplôme. Tels sont quelques-uns des chiffres mis en exergue par le Groupe national de concertation prison, à l'occasion de la XVIe édition des « journées nationales prison » qu'il organisait du 23 au 29 novembre. Thème central : l'exercice de la citoyenneté des personnes incarcérées.
SENSIBILISER SUR LA MORT EN PRISON, et par là même sur la maladie, la souffrance et l'isolement derrière les murs. C'était l'objectif du rassemblement « Les morts de la prison », organisé le 25 novembre dernier sur le parvis des droits de l'Homme, à Paris, à l'initiative du Genepi (Groupement étudiant national d'enseignement aux personnes incarcérées), des Jeunes communistes de France, du Réseau justice de la communauté Mission de France et soutenue par l'Observatoire international des prisons et le collectif « Les morts de la rue ». Un hommage devait être rendu aux personnes décédées durant leur incarcération (237 en 2008, de mort naturelle, par suicide ou par agression d'un autre détenu), en présence de plusieurs personnalités, de représentants d'associations, de détenus et de familles.