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AMIANTE. Bien que la France figure parmi les pays les plus avancés dans la prise en charge des victimes de l'amiante, les dispositifs prévus à cet effet « montrent aujourd'hui certaines limites », estime le député (UMP) de l'Eure, Guy Lefrand, dans un récent rapport d'information sur ce sujet (www.assemblee-nationale.fr). Absence de suivi médical postprofessionnel, insuffisance des dépistages précoces des pathologies liées à l'amiante, allongement des délais d'indemnisation par le Fonds d'indemnisation des victimes de l'amiante (FIVA)... Autant de critiques qui reprennent en partie celles déjà émises dans de nombreux rapports, dont celui de l'ancien député (PS) Jean Le Garrec (voir ASH n° 2556 du 2-05-08, page 13). Pour améliorer la prise en charge des victimes, Guy Lefrand propose donc notamment de « mettre en place un suivi médical postexposition généralisé pour l'ensemble des salariés exposés à des substances cancérogènes, mutagènes et toxiques pour la reproduction » ou encore de « généraliser les programmes expérimentaux de suivi postprofessionnel, dans le cadre du protocole de suivi médical défini par la Haute Autorité de santé ». Il préconise aussi de réformer le Fonds de cessation anticipée d'activité des travailleurs de l'amiante (hausse du montant plancher de l'allocation, élargissement de la liste des bénéficiaires, nouvelles sources de financement du fonds...). Face à l'engorgement du FIVA, le député suggère par exemple d'« alléger, [de] simplifier et [de] structurer les procédures », notamment au niveau de l'instruction des dossiers.

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