Nouveau couac dans la mise en oeuvre du revenu de solidarité active (RSA) ? En recevant leur déclaration trimestrielle envoyée par leur caisse d'allocations familiales, des personnes éligibles à la nouvelle prestation ont découvert que leurs ressources sont curieusement « taxées », poussant le gouvernement à s'expliquer.
Le 2 octobre dernier, le Haut Commissariat aux solidarités actives contre la pauvreté a ainsi répondu, sur son site
Pour le calcul de la nouvelle prestation, les revenus de l'épargne ne sont pas pris en compte de la même façon selon qu'ils sont placés ou non à un taux d'intérêt rémunérateur. « Dans le premier cas, les revenus de l'épargne sont pris en compte pour leur montant constaté et déclaré par l'allocataire », indique le Haut Commissariat. « Dans le second cas, les revenus sont calculés en appliquant un taux de 3 % au montant de l'épargne détenue. » « C'est la raison pour laquelle, sur le formulaire [de demande du RSA], en page 4, il est demandé de déclarer «le montant de l'argent placé (plan d'épargne logement...) ou de [l']épargne disponible (comptes, livrets bancaires comme par exemple un livret A...)» », explique-t-il, en prenant un exemple. Ainsi, pour le calcul du RSA d'une personne qui a 10 000 € non placés, on retient 3 % de cette somme, soit 300 € par an, c'est-à-dire 25 € mensuels.
(1) Rubrique « Questions/Réponses sur le RSA ».