DÉPENSES DE SANTÉ. En 2008, le montant des dépenses de santé se sont élevées à 215 milliards d'euros, soit 11 % du produit intérieur brut (PIB). La consommation de soins et de biens médicaux a atteint 170,5 milliards (8,7 % du PIB), progressant ainsi de 3,8 %, contre 4,4 % en 2007. Cette situation, dont s'est félicitée la ministre de la Santé, s'explique par un ralentissement des principaux postes de dépenses (médicaments et soins d'auxiliaires médicaux), à l'exception « notable » des soins hospitaliers. La part du financement par la sécurité sociale a diminué, passant de 77,1 % en 2004 à 75,5 % en 2008, en raison des mesures d'économies prises pour limiter les dépenses de la branche maladie. Parallèlement, les organismes de protection complémentaire ont vu leur participation s'accroître, pour s'établir à 13,7 % en 2008 (contre 12,2 % en 2004), une situation qui s'explique, entre autres, par les fortes hausses des tarifs journaliers de prestations dans les hôpitaux publics. Quant au reste à charge des ménages, il s'est établi à 9,4 % l'année dernière (contre 8,3 % en 2004) du fait de la croissance de certaines dépenses non prises en charge par l'assurance maladie et de diverses mesures d'économies (participation forfaitaire de 1 €, franchises médicales, etc.). Malgré cette progression, la France est le pays où le reste à charge demeure le plus faible, a souligné Roselyne Bachelot.
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