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FPH : la revalorisation statutaire ne doit pas oublier la filière socio-éducative, estime FO

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La communication de la ministre de la Santé, le 29 juillet, sur le passage des professions paramédicales au système européen LMD a suscité parmi les syndicats de la fonction publique hospitalière des attentes sur le plan statutaire, y compris dans la filière socio-éducative. Roselyne Bachelot a ainsi affirmé qu'après la reconnaissance de la formation des infirmiers au niveau licence dès la rentrée 2009, l'intégration « d'autres professions de santé » dans le processus LMD sera achevée au plus tard en 2012. Le chantier de la revalorisation statutaire découlant de cette réforme a été ouvert début juin avec les organisations syndicales. « Outre l'application de la revalorisation de la catégorie B qui concerne l'ensemble de la fonction publique, cette négociation sera l'occasion de définir les conditions d'accès de l'ensemble des infirmières à la catégorie A », a précisé la ministre.

Pas question d'en rester là pour la Fédération des personnels des services publics et des services de santé-FO. Selon elle, la discussion doit s'ouvrir pour l'ensemble des professions de « la grande famille » des personnels paramédicaux, dont les éducateurs de jeunes enfants, les éducateurs techniques spécialisés, les assistants socio-éducatifs et les conseillers en économie sociale et familiale. « Elle doit concerner les 21 professions de la filière paramédicale concourant à la chaîne du soin, revendique Denis Basset, secrétaire fédéral. Historiquement, il y a toujours eu une cohérence statutaire entre ces professions, que nous souhaitons maintenir. » Et si le calendrier des revalorisations doit tenir compte du passage de chacun des diplômes concernés au système LMD, encore en discussion pour ceux du social (1), « il faut se mettre au préalable d'accord sur cette refonte », ajoute-t-il. La fédération demande un reclassement « au minimum au premier niveau de la catégorie A et une revalorisation pour tous ceux qui sont déjà à ce niveau ».

Reste qu'une telle demande risque évidemment de buter sur l'effort financier consenti. La ministre n'a d'ailleurs pas manqué d'évoquer le contexte budgétaire, en demandant pour les infirmiers la négociation de « contreparties », comme la révision des déroulements de carrière ou des organisations de travail, ce qui suscite l'inquiétude des syndicats. « Le coût de la réforme représenterait entre 650 et 950 millions d'euros, si on englobe l'ensemble des professions de la grande famille du paramédical », indique Denis Basset. L'enjeu, selon lui, est de taille pour l'avenir et l'attractivité des professions concernées : « Compte tenu de la corrélation qu'il y a toujours eu entre les négociations dans les secteurs public et privé, il s'agit d'un chantier historique. »

Notes

(1) Voir ASH n° 2615 du 26-06-09, p. 11.

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