Certaines personnes habitent un squat quelques jours seulement, à leur arrivée dans une ville, avant de trouver refuge chez des amis, dans un foyer ou ailleurs. D'autres y demeurent plusieurs mois, voire des années, lorsque le squat dans lequel elles logent n'est pas évacué. D'autres encore passent de squat en squat, sans jamais parvenir à accéder à un logement ordinaire. Adolescents en rupture, personnes sans abri, familles monoparentales démunies... certes, les habitants des squats viennent de tous horizons, mais la grande majorité sont des migrants et, parmi eux, beaucoup de sans-papiers. Au-delà des plus « connus », à Cachan ou à Saint-Denis, les squats sont partout : en centre-ville à Marseille, en périphérie à Lyon, près de 800 à Paris selon les estimations... Certains peuvent être bien entretenus et spacieux, tandis que d'autres sont surpeuplés, ouverts à tous les vents, sans eau ni électricité. Et, contrairement aux idées reçues, le squatteur n'est pas un « profiteur
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