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Ateliers santé-ville : un pic de création en 2007

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Au 31 décembre 2008, on recensait 237 ateliers santé-ville (ASV). Destinés à la coordination des politiques de santé dans des quartiers urbains, ces dispositifs ont été créés en 1999, dans le cadre des contrats de ville (1). Ils devaient notamment permettre de réduire les inégalités sociales de santé et d'améliorer la prévention pour les personnes en situation précaire. Qu'en est-il aujourd'hui ? Selon l'enquête menée à l'initiative de l'Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances (Acsé) (2), les ateliers santé-ville sont très inégalement répartis sur le territoire. Les régions Rhône-Alpes, Ile-de-France et Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA) concentrent la moitié des structures. Si l'Ile-de-France et la région PACA étaient pilotes du dispositif dès 2001, l'activité des ASV n'a vraiment démarré qu'en 2007 (avec un pic de 80 nouvelles créations) à travers la mise en place de contrats urbains de cohésion sociale (CUCS), qui ont succédé aux contrats de ville. Plus de la moitié des ateliers santé-ville déclarent d'ailleurs avoir démarré leur activité en 2007 ou 2008.

Les deux tiers d'entre eux sont portés par des collectivités locales (une minorité l'est par des associations, voire des groupements d'intérêt public ou des maîtrises d'oeuvres urbaine et sociale). Leur coût s'établit, en moyenne, à hauteur de 63 000 € , mais les écarts sont importants avec une fourchette de 10 000 à 100 000 € . L'Acsé, les villes et intercommunalités et les groupements régionaux de santé publique assurent 85 % des financements.

Quant aux actions menées par les ateliers santé-ville, elles relèvent prioritairement de l'accès à l'information en général (40 %) mais aussi des campagnes de prévention (23 %), de l'accès aux soins (15 %) et de l'accès aux droits (14 %). Seules 8 % des activités visent la lutte contre les discriminations dans le domaine de la santé et 2 % sont destinées à favoriser l'installation ou le maintien de professionnels de santé. Les publics touchés sont les adultes (46 %), puis les enfants (23 %), par le biais notamment d'interventions en milieu scolaire, et les adolescents (14 %). Les 18-25 ans et les personnes âgées ne représentent respectivement que 8 et 4 % du public.

En 2008, six thèmes prioritaires ont été développés : la nutrition, les conduites addictives, les souffrances psychique et la santé mentale, l'hygiène bucco-dentaire, le surpoids et les conduites à risques.

Notes

(1) Voir ASH n° 2390 du 14-01-05, p. 35.

(2) Etude Kynos - Disponible sur www.lacse.fr, rubrique « actualités ».

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