CHÔMAGE PARTIEL. Compte tenu de l'actuel recours massif à cet outil de prévention des licenciements et des conséquences importantes en termes de perte de rémunération qui y sont associées pour les salariés, l'Etat a récemment décidé de mettre en place des conventions d'activité partielle de longue durée permettant une meilleure indemnisation de ceux placés au chômage partiel pour une longue durée (voir ASH n° 2608 du 8-05-08, page 9). L'administration centrale fait un point complet sur ce dispositif, qui doit être « systématiquement privilégié ».
EMPLOI DES SENIORS. Le législateur a, il y peu, incité fortement les branches et les entreprises à améliorer le taux d'emploi des salariés âgés. Ce, en posant le principe d'une pénalité de 1 % des rémunérations ou gains versés aux travailleurs salariés (ou assimilés), applicable à compter du 1er janvier 2010, pour les entreprises employant au moins 50 salariés (ou appartenant à un groupe dont l'effectif comprend au moins 50 salariés) lorsqu'elle ne sont pas couvertes par un accord ou un plan d'action relatif à l'emploi des salariés âgés (voir ASH n° 2600 du 13-03-09, page 51 et n° 2611 du 29-05-09, page 8). Ce dispositif est aujourd'hui commenté par l'administration.
FORMATION DES CHÔMEURS. 594 000 demandeurs d'emploi sont entrés en formation en 2007, soit 6 % de moins qu'en 2006. Les régions ont pris en charge 56 % des formations entamées en 2007, contre 52 % en 2006. L'Etat ne finançait plus en 2007, quant à lui, qu'un quart des stages (26 % contre 31 % en 2006), tandis que les Assedic en prenaient en charge 11 % (contre 9 % en 2006). Côté public visé, 52 % des 333 000 stages financés par les régions étaient destinés aux jeunes de moins de 26 ans, contre 42 % de l'ensemble des stages. A l'inverse, l'Etat et les Assedic ont plutôt abondé des stages pour adultes.
FORMATION PROFESSIONNELLE. La délégation générale à l'emploi et à la formation professionnelle précise les modalités d'application de l'accord conclu le 21 avril 2009 entre le Fonds unique de péréquation et l'Etat (voir ASH n° 2607 du 1-05-09, page 8). Accord qui, rappelons-le, porte sur la mise en oeuvre d'un dispositif exceptionnel de formation professionnelle en faveur du maintien de l'emploi et du développement des compétences.
PERMIS DE CONDUIRE. Entre 10 000 et 20 000 chômeurs vont recevoir une aide à la mobilité pour le financement du permis de conduire et la location temporaire d'un véhicule, a indiqué à l'AFP le cabinet du secrétaire d'Etat à l'emploi, le 11 juillet. Cette aide à la mobilité - qui a été validée la veille lors d'un conseil d'administration de Pôle emploi - sera mise en oeuvre « à partir de la fin octobre », ont précisé les services de Laurent Wauquiez.