LA MILDT (Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les toxicomanies) se désintéresserait-elle de l'échange de seringues en prison ? C'est le sentiment de Aides, d'Act Up-Paris, de l'Association française pour la réduction des risques (AFR) et de Sidaction, suite à l'absence de l'instance à la rencontre organisée le 25 juin sur ce sujet par Sidaction. Pour ces associations, cette administration abandonne « son rôle moteur » et laisse les ministères de la Santé et de la Justice « se renvoyer la balle ». Interrogée par les ASH, la MILDT estime ne disposer « d'aucune expertise spécifique sur le sujet, qui relève en premier chef des deux ministères concernés ». Tout en précisant aussitôt qu'elle a demandé à l'Inserm d'évaluer la pertinence de la politique de réduction des risques en prison et que des mesures concernant les personnes incarcérées sont prévues par le plan de lutte contre les toxicomanie 2008-2011. Elle est disposée à rencontrer le directeur de Sidaction, « si celui-ci en fait la demande ».
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