On utilise volontiers le terme d'« épidémie » pour parler de l'obésité. Cela correspond-il à une réalité en France ?
Nous sommes dans un processus de dramatisation, qui a fait passer cette question sur le devant de la scène médiatique et politique. Il faut aborder les choses de manière sérieuse, sans croire que, dans vingt ans, nous ressemblerons tous à des Américains obèses. Néanmoins, on observe effectivement une augmentation de la prévalence de l'obésité. Encore faut-il s'accorder sur une définition. Si l'on considère l'obésité de l'enfant, les études donnent, au sens de la définition internationale de l'« obésité », entre 3,9 % et 4,5 % d'enfants obèses en France. Mais si l'on ajoute les enfants en surpoids, ce qu'a fait durant un temps le ministère de la Santé, on passe à
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