«L'indigence n'est plus aujourd'hui en France une cause justifiant aux yeux des décideurs un accueil provisoire ou un placement », soulignaient Pierre Naves, inspecteur général des affaires sociales, et Bruno Cathala, inspecteur des services judiciaires, dans l'état des lieux du dispositif de protection de l'enfance qu'ils ont dressé en 2000 (1). Mais c'était immédiatement pour préciser que « la pauvreté et la précarité sont sous-jacentes à la très grande majorité des séparations non désirées entre les parents et les enfants ». Bien sûr, les professionnels de la protection de l'enfance ont tous dans leur « clientèle » un enfant d'universitaire ou de procureur. Mais cet arbre ne doit pas cacher la forêt. �
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