«Cinq ans après l'adoption de la loi dite de modernisation sociale [du 17 janvier 2002] et plusieurs réformes et aménagements du dispositif institutionnel de validation des acquis de l'expérience [VAE], l'obtention d'un diplôme de niveau V par cette voie demeure encore très laborieuse pour une majorité de candidats. » Telle est la conclusion d'une étude du Centre d'étude et de recherche sur les qualifications (CEREQ) (1), conclusion qu'elle partage avec le rapport « Besson » remis en septembre 2008 (2). Les candidats à la VAE les mieux lotis sont ceux qui sont issus du secteur sanitaire et social et qui ont un employeur associatif.
Deux ans après avoir franchi la première étape de la VAE, un quart des candidats ne se sont toujours pas présentés devant le jury. Parmi eux, 35 % ont abandonné la démarche. Dans ce contexte, l'étude note que l'accompagnement est un « facteur important de réussite » pour l'obtention du diplôme. Or, souligne-t-elle, « moins de la moitié des candidats sont accompagnés dans leur démarche par un organisme spécialisé ». Les chances de réussite varient selon le statut du candidat et, lorsqu'il est salarié, selon son secteur
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