LA FEHAP a adressé le 8 juin un courrier à Valérie Létard, secrétaire d'Etat à la solidarité, formulant des propositions visant à atténuer les effets liés à l'application de la convergence tarifaire dans les établissements hébergeant des personnes âgées dépendantes et les unités de soins de longue durée. Elle propose que soit analysée « au cas par cas » la mise en oeuvre des tarifs plafonds et intégrée une marge de prudence de 15 % dans leur appréciation. Elle demande aussi que soit pris en compte le différentiel de charges sociales et fiscales entre établissements publics et associatifs - au détriment des seconds - alors que les tarifs plafonds sont identiques.
LE CONSEIL DE L'ORDRE DES MÉDECINS condamne la pratique de certains établissements pour personnes âgées qui consiste à refuser que les résidents soient suivi par leur médecin traitant. Selon le conseil, certaines structures, arguant de contraintes budgétaires, refusent aussi de « mettre en oeuvre les décisions thérapeutiques prises par les médecins traitants » et accèdent « sans autorisation du résident et sans justification médicale aux données de santé ». « La déontologie médicale est bafouée », estime le conseil.