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Dessiner un espace éducatif pour les jeunes auteurs

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En Rhône-Alpes, des équipes de la protection judiciaire de la jeunesse ont participé, aux côtés de psychologues, à une recherche-action consacrée aux agirs sexuels violents. Quelle place ont-ils dans le processus adolescent ? Dans la dynamique familiale ? Comment réagir et enrichir la prise en charge éducative ? Ce travail complexe souligne la nécessité de libérer la parole des jeunes comme d'améliorer l'approche du sexuel chez les professionnels.

«Comment s'étonner de la situation en matière d'abus sexuels commis par des mineurs quand on voit la sexualisation à outrance vécue par les enfants : l'exhibition ambiguë des corps sous couvert de publicité, les images sans retenue sur le Net... Il faut vraiment s'interroger : «Protégeons-nous nos enfants de notre voyeurisme sexuel ?» », s'enflamme Catherine Farinelli, conseillère à la cour d'appel de Lyon et présidente de la chambre des mineurs (1). Autre paradoxe : alors que notre société « valorise la séduction et le dévoilement des corps dans des tonalités fortement érotisées », elle semble durcir « la répression des actes qui touchent à la sexualité » et, en particulier, accroître la judiciarisation des infractions à caractère sexuel chez les adolescents. Un grand écart que relève Pascal Roman, professeur de psychologie clinique et de psychopathologie à l'université de Lausanne, dans un rapport de recherche sur les agirs sexuels violents des jeunes (2), fruit d'un partenariat entre la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) et le Centre de recherches en psychopathologie et psychologie clinique de l'université Lumière-Lyon-2. De 2005 à 2008, huit services de la PJJ de l'Ain, de l'Isère, de la Loire et du Rhône ont participé à une recherche-action aux côtés de psychologues de ce centre de recherche. Pour ces derniers, il s'agissait d'abord, devant la rareté des travaux cliniques en ce domaine, de s'interroger sur « la place attribuable aux agirs sexuels violents dans le processus adolescent » et sur leur fonction « dans l'économie psychique de la famille », détaille Pascal Roman. Pour les professionnels de la PJJ, confrontés aux actes des jeunes et à leurs réactions dans une rencontre qui convoque l'intime, la priorité était d'éclairer leur pratique. « Nous voulions recueillir des éléments utiles à la prise en charge des mineurs auteurs de violences sexuelles, car nous nous demandons souvent comment les accompagner. Nous souhaitons construire des actions pertinentes et comprendre ce qui se joue afin d'éviter les récidives », résume Sandra Lenfant, éducatrice au centre d'action éducative (CAE) de Saint-Etienne.

Après l'analyse de 110 dossiers clos (voir encadré, page 34), le travail a porté sur une vingtaine de situations actuelles. L'ambition était de définir « une approche clinique de ces adolescents et de tenir compte de leur contexte de vie comme de la prise en charge éducative », explique Pascal Roman. Ont ainsi participé une fille et 19 garçons, de 13 à 19 ans, dont un tiers environ avait déjà été mis en cause au plan judiciaire. Les faits reprochés sont à 30 % des attouchements sexuels (délits) et à 70 % des viols (crimes). Divers entretiens ont été organisés : entre le jeune et un travailleur social d'une part, entre le jeune et un psychologue chargé de recherche d'autre part (avec réalisation de tests). Ce dernier interrogeait aussi le professionnel sur la prise en charge éducative de l'adolescent et les parents étaient rencontrés. « La précision avec laquelle nous présentions la recherche et ses objectifs était essentielle à la participation du jeune et de sa famille. Certains ont refusé d'emblée toute implication ; d'autres ont désiré réfléchir avant de donner leur accord ; d'autres enfin ont accepté de suite car ils y voyaient un intérêt personnel, souvent de l'ordre d'une réparation », souligne Sandra Lenfant.

Tout comme les psychologues, les travailleurs sociaux étaient chargés de collecter de l'information au moyen d'un questionnaire - générant maints entretiens -, mais certaines dimensions, telle la sexualité transgressive, étaient davantage fouillées par les premiers. Pour autant, témoigne l'éducatrice, « dans les services, nous avons ressenti des réticences à s'approprier l'outil. Des collègues exprimaient un malaise à devoir aborder des questions sur la sexualité. » Une autre crainte était « que cette proposition ne modifie la relation que le mineur a avec nous », complète Johanna Sézille, éducatrice au CAE de Villefranche-sur-Saône. Pour les éducatrices, savoir rester fidèles à la parole et à la pensée de l'adolescent dont elles retranscrivaient les propos était un enjeu fort. Enfin, toutes deux soulignent avoir dû adapter leur approche à la capacité de compréhension du jeune et à son niveau de conscience. « Il fallait parfois expliquer les questions. Avec certains, j'ai utilisé le questionnaire dès le début de la prise en charge, avec d'autres, j'ai préféré attendre. Avec les jeunes dans le déni, toute une partie était difficile à exploiter », développe Sandra Lenfant. La parole sur ces questions se révèle en effet peu aisée. « Les adolescents ont beaucoup de mal à parler des faits qui leur sont reprochés. Même s'ils les reconnaissent, ils se montrent souvent incapables de mettre en mots ce qui les a conduits à les commettre », résume Pascal Roman dans la synthèse. Comme s'ils se considéraient « soit «absents» de la scène des violences sexuelles commises, soit spectateurs sans voix de ce qui s'y passe ».

A partir des éléments psychosociaux et criminologiques recueillis, les auteurs d'infraction à caractère sexuel se divisent en deux groupes. Dans le premier, dit des « préadolescents », les jeunes ont en moyenne 14 ans au moment des faits ; ils ont commis pour moitié des agressions sexuelles et pour moitié des viols, des faits répétés pour près d'un sur deux. Ils ont accompli seuls ces actes, sur des victimes filles ou garçons toutes prépubères, et ils reconnaissent la totalité des faits reprochés. Dans le second groupe, dit des « adolescents », la moyenne d'âge est de 16 ans, tous sont mis en examen pour viol, commis à une exception près en réunion, sur une fille pubère choisie parmi des pairs. La reconnaissance des faits est partielle. Selon le groupe, le sens des agirs sexuels violents au regard du processus adolescent diffère. Chez les plus jeunes, Pascal Roman observe que ces actes auraient notamment « pour fonction de mettre à l'épreuve leur place comme sujet à la fois différencié au plan sexué et inscrit dans une histoire des générations, à partir du «choix» d'une victime enfant (garçon ou fille) ». Les plus grands, qui oeuvrent en groupe, tenteraient eux « de mettre à l'épreuve leur identité, c'est-à-dire d'expérimenter l'étrangeté des transformations de leur corps en le confrontant à la fois au corps des autres garçons (recherche d'une ressemblance) et à l'énigme du corps féminin (recherche de la différence) ». Pour maints préadolescents et adolescents, l'approche de l'histoire familiale met en relief l'existence d'« une excitation importante autour de la sexualité ». Soit le jeune n'est pas protégé de celle des adultes, soit il ne peut exprimer ses questionnements sur ce plan, soit il a vécu une rencontre « traumatique » en ce domaine via Internet ou des jeux vidéo. Par ailleurs, les adolescents sont parfois plus considérés comme des « pseudo-adultes » que comme « enfants des parents », et il existe une confusion générationnelle.

La recherche s'est aussi penchée sur le choix des réponses apportées aux actes. Peu de jeunes ont été suivis sur le plan éducatif avant leur mise en examen et, lorsque cela a eu lieu, il s'est plutôt agi de mesures d'assistance éducative en milieu ouvert. Concernant les faits reprochés, il ressort que les deux groupes bénéficient de réponses distinctes : en général, des mesures d'investigation et d'orientation éducative (IOE) pour le premier ; un recours important au contrôle judiciaire et à la détention provisoire pour le second. Si cela est à rapprocher de la nature des actes, les chercheurs formulent toutefois l'hypothèse que ces écarts traduisent aussi la différence du regard porté sur ces jeunes. « Les parcours judiciaires et éducatifs portent la trace de la représentation de l'agir sexuel transgressif par les professionnels », résume le rapport. Vis-à-vis des préadolescents, dont les victimes sont des enfants, c'est « plutôt la sidération qui domine » et « le désir de les protéger et de les soigner », analyse Pascal Roman. Ils sont d'ailleurs orientés vers un suivi psychologique. Face aux adolescents, qui ciblent des jeunes filles, les professionnels semblent « plus ambivalents, dans la mesure où ces faits peuvent être considérés [par eux] comme une sorte d'«initiation à la sexualité» », souligne l'universitaire. Responsables de leurs actes, ces jeunes sont considérés comme devant être punis, et la compréhension et le soin disparaissent au profit du contrôle. « Cela nous a beaucoup interpellés car le travail clinique montre que ce sont peut-être ces derniers qui présentent les fragilités les plus fortes, qu'ils sont pris dans des risques d'effondrement psychique majeurs. » Enfin, la prise en charge éducative intervient bien plus vite pour ce groupe - elle est quasi immédiate - et ces jeunes sont davantage éloignés de leur environnement (placement ou incarcération).

Des orientations pour les professionnels

A partir de l'analyse des pratiques éducatives, la recherche-action trace quelques pistes pour les équipes de la PJJ. La première rappelle la nécessité de disposer d'un outil de médiation pour faciliter le dialogue autour de l'acte reproché. Un travail de qualité sur le récit peut en effet favoriser l'accès du jeune à un processus représentatif et, de fait, l'aider à sortir de l'éventuel déni de culpabilité dans lequel il est enfermé, parfois d'ailleurs en diluant sa responsabilité dans le groupe. Une nouvelle version du questionnaire utilisé lors de la recherche-action a été élaborée avec les professionnels des services de la PJJ impliqués pour les soutenir sur cette voie. Outre le recueil d'éléments servant à mieux saisir la situation du jeune et à orienter le suivi éducatif, cet outil permet de créer un lien en dépassant ses réticences. « Le questionnaire joue un rôle de tiers. Grâce à lui, on balaie des points que l'on peut parfois omettre de par le comportement défensif que l'on adopte face à certains sujets. On réalise ainsi un parcours global, sans malaise », apprécie Johanna Sézille. L'éducatrice pointe de surcroît qu'un tel outil « permet de travailler sur le regard porté par le mineur sur la victime, de l'inviter à voir l'autre non comme un objet sexuel, d'accentuer la réflexion sur l'altérité ». Un point de vue partagé par sa collègue stéphanoise. « Lors de la recherche, l'enjeu du questionnaire était de toucher le sens de la responsabilité du jeune, non d'obtenir des aveux mais de l'aider à progresser sur cette notion. Cet outil est intéressant tant pour les professionnels que pour le mineur car il lui offre la possibilité de sortir d'une vision binaire, du «j'ai fait» et du «j'ai pas fait», et d'élaborer plus finement ce qu'est sa participation. »

Pour faciliter la rencontre avec les adolescents, il semble également indispensable de travailler les représentations des professionnels sur le sexuel et la sexualité mobilisés dans les actes reprochés. Les éducateurs doivent en effet pouvoir reconnaître la prégnance de la sexualité infantile dans des agissements qui peuvent donner l'impression de relever d'une sexualité adulte. « Si l'on considère l'agir sexuel violent comme un temps (avatar) du processus adolescent, on comprend alors l'enjeu d'un tel accueil dans le travail éducatif, dégagé des mouvements de rétorsion, de banalisation et/ou de déni qui peuvent accompagner la rencontre de ces situations », estime Pascal Roman. Concernant les psychologues de la PJJ, la recherche-action souligne l'intérêt de privilégier une prise en charge groupale, voire un travail médiatisé engageant plusieurs thérapeutes, cette approche autorisant une confrontation entre adolescents, avec un effet « miroir », et l'accès à une représentation de leurs actes.

Sur le plan judiciaire, « systématiser les mesures permettant un travail sur la compréhension du sens de l'acte » est jugé la piste la plus pertinente, y compris pour les adolescents les plus âgés. En particulier, le recours aux mesures d'IOE est souhaité. Ce qui n'exclut en rien toutefois, précise Pascal Roman, la nécessité « d'une confrontation à l'interdit, porté par une parole habitée par le magistrat, qui soit en mesure de structurer le rapport à la loi ». Enfin, devant la fragilité des repères des jeunes, il y a lieu d'envisager comment accompagner les parents pour les aider à se « (ré)-inscrire dans une attention pour leur enfant devenu adolescent, dans ce temps de vacillement entre les investissements infantiles et adultes », explique le rapport.

Des clarifications à apporter

Si la recherche-action, et les pistes qu'elle dessine, est apparue comme une source d'enrichissement personnel et professionnel aux éducateurs impliqués, il n'en demeure pas moins que ceux-ci attendent des clarifications. « Lorsqu'on découvre le rapport, on voit bien l'écart existant entre les champs de l'éducatif et du psychologique. Le vocabulaire, certains codes nous restent hermétiques. Aussi, si cette recherche aide à cerner le phénomène des agirs sexuels violents, on se demande comment les éducateurs peuvent se saisir des conclusions », résume Sandra Lenfant, qui attend « une sorte de traduction pour rendre cela plus concret et utilisable au quotidien ». A suivre donc.

DES AGRESSEURS DE SEXE MASCULIN

Qui sont-ils ces jeunes auteurs de violences sexuelles ? L'analyse des dossiers clos de la PJJ confirme globalement les rares études sur cette population. Les adolescents de l'enquête sont de sexe masculin (100 %) ; près de la moitié avaient moins de 15 ans lors de la commission des faits - le plus jeune était âgé de 8 ans -, et il s'est écoulé en moyenne un an et cinq mois avant qu'ils n'entrent dans une mesure judiciaire. Celle-ci était une réponse à un crime dans 62 % des cas et à un délit dans 38 %. Quelque 34 % des faits ont été commis en réunion. Dans 62 % des dossiers, un juge pour enfants intervient seul ; dans 28 %, c'est un juge d'instruction, et dans les 10 % restants, les deux sont impliqués. Dans 4 situations sur 5, une seule victime est recensée ; dans 17 %, il y en a 2 ou 3, et dans 3 %, de 4 à 9. Le genre des victimes est d'abord féminin (71 %) ; il est parfois mixte (5 %). Quelque 92 % des victimes ont moins de 15 ans, et parmi elles, près d'un tiers a moins de 10 ans. Dans 93 % des cas, les victimes semblent connues de l'auteur, 43 % d'entre elles appartenant à sa famille.

GROUPADOS : FAIRE BOUGER LE JEUNE DANS SA TÊTE

Confrontée de plus en plus souvent à des situations d'abus sexuels intrafamiliaux impliquant des auteurs adolescents, l'équipe SOS enfants-Université libre de Bruxelles-Saint-Pierre (3) a décidé de mener un travail spécifique auprès de ces mineurs et a monté le Groupados en 2001. « Nous avons réfléchi à ces passages à l'acte et établi qu'il s'agissait là d'une manifestation d'une souffrance non dite, s'inscrivant dans une dynamique de vie évoluante - à l'adolescence, on ne sait plus qui l'on est, on doit se construire - et comportant une dimension relationnelle. A cette période, la vie sexuelle est comme une évacuation violente de sentiments et émotions qui nous blessent et qu'on ne peut intégrer », résume Stéphanie Blondeau, psychologue clinicienne. Autre postulat : la non-récidive passe par une compréhension et une mise en lien du jeune avec ses actes ainsi que par une recherche de son mieux-être. L'équipe - deux psychologues et une assistante sociale - a alors dessiné à grands traits le dispositif à venir dit d'« expertise à visée thérapeutique » : le cadre proposé est inscrit dans la durée (environ six mois), l'adolescent y a une place de sujet et une triangulation de la relation est mise en oeuvre.

Dans un premier temps, le jeune, en général sous mandat judiciaire, et ses référents (parents, éducateurs...) sont reçus en entretien, puis des rencontres sont organisées avec la famille. « Nous essayons de retisser les liens de l'adolescent autour de cet acte traumatisant pour tout le monde et de faire qu'il serve au moins à cela », explique Stéphanie Blondeau. Les dossiers des adolescents, épais, sont épluchés méticuleusement. « Nous voulons nous réapproprier l'histoire de ce jeune, car elle lui échappe souvent tant les ruptures ont été nombreuses. » Divers autres entretiens et tests étayent l'évaluation. Les conclusions (constats, pistes...) sont remises aux mandants mais aussi aux jeunes et à leurs référents, la transparence étant de mise. « Nous nous obligeons notamment à leur transmettre les résultats des tests - ce qui est rare -, afin qu'ils se réapproprient quelque chose de ce qui s'est passé en eux », pointe la psychologue. Au fil des séances, l'objectif est de « faire bouger le jeune dans sa tête, de voir s'il est capable d'évoluer dans sa perception de l'abus commis ». Entre celles-ci, les adolescents ont des devoirs à faire, qui visent à soutenir le difficile processus d'élaboration tout en valorisant le jeune. Des prises en charge de groupe peuvent ensuite avoir lieu. L'équipe a par ailleurs élaboré plusieurs outils, que ce soit pour se protéger ou communiquer. Ainsi, avec le « debriefing », elle « s'astreint à noter après un entretien un peu difficile ce qui s'est passé, à reprendre les éléments objectifs et à voir comment a été vécu ce moment. On échange aussi beaucoup entre nous sur nos réactions », détaille Stéphanie Blondeau. Un travail est également conduit sur ce que les jeunes nomment « les bonnes excuses que je me suis trouvées » et « les actes par hasard » (par exemple : « J'ai envie de faire des choses sur mon petit frère et comme par hasard, je lui donne son bain, bonne excuse, c'est maman qui me l'a demandé. »). « On essaie de déconstruire ce processus avec eux pour qu'ils comprennent qu'il ne s'agit pas juste d'un moment de folie mais qu'il y a toute une construction dans cette histoire », remarque-t-elle.

Dans le droit-fil de la logique des équipes SOS, Groupados a commencé en 2004-2005 à tirer des données scientifiques de son expérience. Il a repéré que les adolescents reçus avaient en moyenne vécu cinq événements significatifs de façon douloureuse. « Les secrets de famille sont nombreux et il y a souvent eu des abus. Les environnements se révèlent aussi très sexualisés : films pornographiques qui traînent, etc. Fréquentes sont enfin les situations de négligence comme celles de maltraitance », résume la psychologue. Une recherche-action a par ailleurs été lancée, en 2006, mettant en parallèle la population de Groupados et celle des institutions publiques belges de protection de la jeunesse. Les équipes éducatives de ces centres fermés, où les juges pour enfants peuvent placer des adolescents délinquants, se trouvent en effet en difficulté face à l'augmentation des jeunes auteurs d'abus sexuels. Bientôt accessibles sur le site www.cfwb.be, les résultats devraient permettre de mieux connaître le phénomène et d'améliorer l'accompagnement des jeunes.

F. R.

Notes

(1) Lors de la journée d'étude sur « Les agirs sexuels violents à l'adolescence », organisée le 6 février 2009 à Bron par l'Ecole nationale de protection judiciaire de la jeunesse et le Centre de recherches en psychopathologie et psychologie clinique de l'université Lumière-Lyon-2.

(2) La violence sexuelle et le processus adolescent - Clinique des adolescents engagés dans des agirs sexuels violents - Corédigé avec Magali Ravait, Annabelle Guyon et Julien Payet - Juillet 2008 - Contact : pascal.roman@unil.ch.

(3) En Belgique, les équipes SOS enfants sont chargées de la prise en charge des maltraitances et des abus sexuels avec une attention particulière aux victimes et ont aussi vocation à améliorer les connaissances scientifiques sur leur domaine.

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