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Mobilisation autour du « plan canicule » 2009

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Quelques semaines avant l'arrivée de l'été, le gouvernement diffuse une circulaire tendant à remobiliser l'ensemble des acteurs pour la mise en oeuvre du plan canicule, dont la version 2009 est consultable sur www.sante-sports.gouv.fr. Aucune modification majeure n'est à noter, hormis quelques aménagements du système d'alerte et des circuits d'échanges d'informations. Sans changement, le niveau de veille saisonnière est déclenché automatiquement du 1er juin au 31 août. Sur cette période, la plateforme téléphonique « canicule info service » - accessible au 0 800 06 66 66 (appel gratuit) - est remise en service du lundi au samedi de 8 heures à 20 heures.

Améliorer les circuits d'information

Dans le cadre du dispositif de veille sanitaire, le préfet reçoit chaque jour avant 16 heures un bulletin météorologique et sanitaire précis des départements concernés par la vague de chaleur. Un conseil en matière sanitaire lui est fourni par la direction départementale des affaires sanitaires et sociales (DDASS). Il appartient ensuite au représentant de l'Etat d'informer les échelons zonal et national de la décision prise au plus tard à 17 heures. Dans la mesure où il n'y a pas eu de canicule depuis 2006, l'administration demande aux préfets de veiller à ce que chacun des acteurs soit bien sensibilisé sur les aspects opérationnels du dispositif, notamment les représentants des établissements et services sociaux et médico-sociaux en ce qui concerne les personnes les plus fragiles.

En cas de dégradation de la situation sanitaire locale ou régionale, les DDASS ou les agences régionales de l'hospitalisation concernées doivent en informer la direction générale de la santé via l'adresse Internet alerte@sante.gouv.fr. Un signalement « d'autant plus indispensable, précise l'administration, qu'il concerne des établissements dont l'activité ne fait pas l'objet de remontées systématiques d'informations, comme par exemple les structures d'accueil pour jeunes enfants ou les structures pour personnes sans abri ou en situation de précarité ».

Plus globalement, en 2009, le dépliant d'information grand public « La canicule et nous » est désormais accessible aux personnes déficientes visuelles et auditives. Parallèlement, seront bientôt diffusées sur le site de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé - www.inpes.sante.gouv.fr - une version en gros caractères pour les personnes malvoyantes (1), une version en braille pour les personnes aveugles et une version très visuelle adaptée aux personnes sourdes dont l'accès à la langue française est difficile.

Faire le point sur l'organisation des services

Pour mémoire, les établissements d'hébergement pour personnes âgées (EHPA) et pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) doivent réaliser un « plan bleu » détaillant les modalités d'organisation à mettre en oeuvre en cas de crise sanitaire ou climatique. D'après le dernier recensement de la direction générale de l'action sociale (DGAS), près de 95 % d'entre eux en ont élaboré un. S'agissant des pièces rafraîchies, 97 % des établissements en ont installé au moins une. « Mais l'effort doit être poursuivi auprès des établissements ne respectant pas la réglementation en vigueur », insiste l'administration, ajoutant que, « lors de la création de nouveaux EHPA et EHPAD, la bonne prise en compte de ces dispositifs sera vérifiée ».

« Cette année, précise encore la circulaire, l'effort des EHPAD devra porter sur la mise en place du dossier de liaison d'urgence », document synthétique sur la prise en charge médicale et paramédicale de chaque résident, dont l'accès doit être facilité pour les personnes habilitées. Pour les EHPAD ne disposant pas de dossiers médicaux accessibles 24h/24 à un médecin intervenant en urgence, elle rappelle que la DGAS a élaboré et diffusé en 2008 un dossier de liaison d'urgence à mettre en place obligatoirement. Le médecin coordonnateur devra dès lors s'assurer de sa mise à jour régulière par le médecin traitant.

Par ailleurs, l'administration demande aux maires de continuer à mettre en place les registres nominatifs des personnes âgées vulnérables ou dépendantes et des personnes handicapées. La quasi-totalité des communes de 10 000 habitants en sont pourvues et celles de 5 000 habitants qui n'en disposeraient pas doivent l'élaborer « sans délai », indique-t-elle.

Disponible dans la docuthèque, rubrique « infos pratiques », sur www.ash.tm.fr}

[Circulaire interministérielle n° DGS/DHOS/DGAS/ DSC/DGT/DUS/UAR/2009/127 du 11 mai 2009, disponible sur www.circulaires.gouv.fr]
Notes

(1) Pour elles, ce document sera aussi disponible auprès du même réseau de diffusion que le dépliant grand public, à savoir les DDASS, les préfectures, les pharmacies...

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