IMMIGRATION. Le Parlement a adopté définitivement, le 14 mai, quatre lois autorisant l'approbation des accords de gestion concertée des flux migratoires signés par la France avec le Bénin, le Congo-Brazzaville, le Sénégal et la Tunisie. Pour mémoire, le principe de ces accords est d'articuler un assouplissement des règles de circulation pour certaines catégories de personnes originaires des pays partenaires, comme les étudiants ou les travailleurs migrants, avec un renforcement de la coopération en matière de lutte contre l'immigration clandestine et un soutien aux initiatives dans le domaine du développement. Selon plusieurs associations, dont la Cimade et le GISTI, ces accords « sont déséquilibrés, conclus essentiellement à l'avantage de la France pour servir ses objectifs de renforcement des contrôles migratoires » et « portent en eux des risques importants de violation des droits des migrants ». Le gouvernement s'est fixé pour objectif d'en conclure 20 au cours de la période 2008-2010. Un seul - celui signé avec le Gabon - avait déjà reçu l'aval du Parlement. D'autres accords ont été signés mais n'ont pas encore été approuvés (Cap-Vert, Maurice, Burkina Faso), ou bien sont en cours de négociation (Mali, Cameroun, Haïti, Philippines, Egypte).
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