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Lutte contre le chômage : le sommet européen sur l'emploi débouche sur de grandes lignes d'action

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Réunis en sommet à Prague le 7 mai, les dirigeants européens, associés aux représentants patronaux et syndicaux, ont défini dix actions dites « concrètes » pour enrayer le chômage (1). « Concernant à la fois les défis à court et à long terme », les dix actions ainsi retenues « devront être mises en oeuvre aux niveaux national et européen en collaboration avec les partenaires sociaux ».

Il s'agit, tout d'abord, d'aider les travailleurs à conserver leur emploi par le biais d'un ajustement temporaire des horaires de travail combiné à des formations de reconversion, les pouvoirs publics devant participer au financement des actions menées.

Ensuite, plusieurs types d'actions visent à ajuster l'offre et la demande, par exemple par le développement de la formation tout au long de la vie et de l'apprentissage ou par l'encouragement de la mobilité des salariés.

Le sommet insiste également sur une meilleure anticipation des restructurations et une amélioration des administrations.

Par ailleurs, les dirigeants européens souhaitent encourager l'esprit d'entreprise et la création d'emplois, notamment par une diminution des coûts salariaux indirects ou par des aides spécifiques en faveur des jeunes et des chômeurs créateurs d'entreprise.

Enfin, les conclusions du sommet soulignent la nécessité de promouvoir des marchés du travail favorisant davantage l'inclusion par des politiques actives et une modernisation des systèmes de protection sociale. Cette démarche devrait aussi se traduire par une meilleure intégration des catégories défavorisées, y compris les personnes handicapées, les personnes peu qualifiées ou les migrants.

[Communiqués de la Commission européenne du 7 mai 2009 n°IP/09/718 et n°MEMO/09/223]
Notes

(1) Des actions qui ont toutefois déçu le Réseau européen anti-pauvreté (EAPN), qui regrette que les solutions proposées « se concentrent sur le maintien de l'emploi à tout prix, sans mesurer l'impact social de la crise dans sa globalité » et demande au conseil qui aura lieu en juin de « pallier cette erreur en fondant toute gestion des aspects sociaux de la crise sur l'inclusion active, basée notamment sur la garantie d'un revenu minimum adéquat pour tous, l'accès à des services de qualité et un soutien personnalisé pour obtenir des emplois durables » .

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