EN BREF

NUTRITION. « Mieux former les professionnels de santé et les différents professionnels intervenant dans le champ de la nutrition et de l'alimentation, notamment [...] auprès des populations défavorisées. » C'est ce que préconise le rapport d'Ambroise Martin, professeur des universités à la faculté de médecine de Lyon, récemment remis à la ministre de la Santé (disponible sur www.sante-sports.gouv.fr). Dans le domaine social, le rapport se penche plus particulièrement sur le BEP « carrières sanitaires et sociales » et sur le BTS « économie sociale et familiale ». Des formations pour lesquelles l'auteur estime que les programmes portant sur la nutrition devraient évoluer. Ces recommandations s'inscrivent dans le cadre du deuxième programme national nutrition santé 2006-2010 (voir ASH n° 2468 du 8-09-06, page 12).

MÉDECINS COORDONNATEURS EN PRISON. Pour la mise en oeuvre de l'injonction de soins en milieu carcéral, le juge de l'application des peines désigne un médecin coordonnateur sur une liste depsychiatres ou de médecins ayant suivi une formation appropriée établie par le procureur de la République. Un arrêté précise aujourd'hui que ces médecins peuvent être inscrits sur cette liste s'ils justifient d'une formation théorique de 100 heures minimum comprenant lesmodules suivants : « connaissance du cadre juridique de l'injonction de soins » (10 heures au moins) ; « organisation de l'injonction de soins » (20 heures au moins) ; « clinique, diagnostic et thérapeutique des auteurs de violence, notamment sexuelles » (50 heures au moins). La formation peut être suivie de façon continue ou discontinue au sein d'un même ou de plusieurs organismes agréés deformation médicale continue ou universités. Ces derniers délivreront aux candidats une attestation de formation précisant le ou les modules suivis et le nombre d'heures effectivement suivies dans chaque module.