«Il faut se méfier des opportunités et être vigilant sur les besoins immédiats qui ne seront peut-être pas ceux de demain », rappelle Jean Briens, président du GEPSO (Groupe national des établissements publics sociaux et médico-sociaux,). S'il a accueilli favorablement l'objectif national de 13 800 contrats aidés au premier semestre 2009 dans le secteur médico-social (1), le GEPSO demande à ses adhérents de prendre quelques précautions avant la signature de conventions, notamment concernant les sorties d'emploi « qui pourraient générer une baisse brutale des effectifs entraînant des difficultés pour les usagers ». En effet, ces contrats aidés non pérennes ne doivent ni prendre la place d'emplois existants ni faire l'impasse sur la professionnalisation. Sur ce dernier point, le président suggère toutefois aux établissements et services de ne s'engager qu'« après s'être assuré que le financement de ces postes est acquis jusqu'à la fin de la formation ». Enfin, le GEPSO encourage plutôt l'embauche sur des emplois de type auxiliaire de vie sociale pour pallier la dépendance et notamment développer l'accompagnement individuel et l'aide aux déplacements.
Sur le terrain
Contrats aidés : le GEPSO appelle ses adhérents à la vigilance
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