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Vivre en ZUS ne condamne pas à la précarité, souligne le CEREQ

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Les jeunes résidant en zone urbaine sensible (ZUS) présentent un profil sociodémographique très différent de celui de leurs homologues urbains. Plus souvent issus d'un milieu populaire, d'une famille immigrée et d'un environnement familial éloigné de l'emploi, ils sont moins bien formés : 25 % de ceux qui ont cessé leurs études en 1998 n'ont aucun diplôme (contre 12 %) et seulement 28 % possèdent un diplôme du supérieur (contre 48 %). « Les jeunes des quartiers défavorisés sont donc socialement moins armés pour affronter les grandes étapes du passage à l'âge adulte, telles que l'émancipation familiale et l'intégration professionnelle », analyse le Centre d'études et de recherches sur les qualifications (CEREQ) (1). A niveau de formation identique, les jeunes passés par une ZUS connaissent systématiquement de plus grandes difficultés d'accès à l'emploi et une précarité plus importante. Ainsi, pour 43 % des jeunes non diplômés ayant vécu en ZUS, les sept premières années de vie active sont marquées par le chômage et/ou l'inactivité, alors que ces situations ne sont vécues « que » par 32 % des autres jeunes urbains également sans diplôme

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