Comme l'ensemble des commissions administratives à caractère consultatif, le Conseil supérieur du travail social (CSTS), seule instance nationale de réflexion sur ce champ, cessera d'exister à compter du 9 juin prochain. Dans une lettre adressée à Valérie Létard, secrétaire d'Etat à la Solidarité, les membres du bureau plaident pour la recréation d'un CSTS « renouvelé et performant ». Il s'agirait d'« amplifier » son rôle de réflexion, d'audit, de veille active et de conseil afin de prendre en compte la complexité de l'action sociale. Ce qui passerait par une participation plus importante de ses membres (dont le nombre serait réduit) avec une commission plénière et des commissions restreintes selon les sujets. Mais aussi des moyens matériels et financiers « appropriés », comme un secrétariat permanent mieux doté. Le bureau, qui demande notamment le maintien de la commission « Ethique et déontologie », insiste aussi sur la nécessité de donner au CSTS plus de visibilité par le développement de liens réguliers avec la presse.
Sur le terrain
Le bureau du CSTS plaide pour un conseil « renouvelé et performant »
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