SANTÉ. « Formidables leviers pour lutter contre les inégalités de santé », les services d'intérêt général dédiés à la prévention, tels que les services de protection maternelle et infantile (PMI), « pâtissent d'un insuffisant soutien des pouvoirs publics », dénonce la Conférence nationale de santé (CNS) dans un « voeu » adopté le 12 mars (prochainement disponible sur www.sante-sports.gouv.fr). Selon elle, la PMI est insuffisamment identifiée comme un élément structurant de la politique de santé et les conseils généraux exercent leurs compétences de façon variable, notamment en termes de moyens. Elle recommande donc, entre autres, de donner un pouvoir d'injonction au ministre de la Santé sur les autres départements ministériels pour mettre en oeuvre les décisions du comité national de santé publique et d'identifier au sein des futures agences régionales de santé un organe de coordination de l'ensemble des acteurs publics de la prévention.