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La scolarisation ordinaire des jeunes sourds : un droit au rabais ?

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Alors que depuis deux siècles, les jeunes sourds suivaient un enseignement adapté dans des établissements médico-sociaux, ils doivent désormais être scolarisés à l'école ordinaire. Un vrai défi, au vu de la spécificité de ce handicap, qui exige que ces deux secteurs construisent de solides collaborations.

Longtemps les enfants sourds ont été accueillis et scolarisés dans des établissements médico-sociaux. Depuis des décennies, ils y reçoivent un enseignement adapté dispensé par des enseignants spécialisés. La loi d'orientation en faveur des personnes handicapées du 30 juin 1975 fut une première révolution : en instituant le droit à l'éducation pour tous les enfants handicapés, elle donnait la priorité à l'intégration scolaire à l'école ordinaire ou dans les sections spécialisées des établissements scolaires (classes d'intégration scolaire [CLIS] en primaire et unités pédagogiques d'intégration [UPI] dans le secondaire). Deuxième révolution, la loi du 11 février 2005 sur l'égalité des droits et des chances établit le principe de la scolarisation pour tous et en donne la responsabilité à l'Education nationale. Pourtant, sur le terrain, « il n'est pas suffisant d'inscrire un enfant sourd dans son école de quartier, comme le dicte la loi, pour qu'il soit accueilli et scolarisé », déplore Bernard Gossot, inspecteur général honoraire de l'Education nationale (1).

Du côté des professionnels du secteur spécialisé, cette loi comporte un risque pour les jeunes malentendants : que l'Education nationale s'affranchisse des pédagogies spécifiques qu'ils ont su développer. « Les établissements médico-sociaux ont toujours eu un contenu pédagogique fort. Le volet scolarisation a constitué la colonne vertébrale de leur encadrement tout au long de leur histoire », explique Jean-Yves Le Capitaine (2), chef de service à La Persagotière, un établissement public spécialisé dans la rééducation, la scolarisation et l'insertion professionnelle des jeunes déficients auditifs, installé à Nantes. « Cette expertise qui existe à l'extérieur de l'école ordinaire est encore méconnue par l'Education nationale », poursuit-il. Ce n'est pas l'opinion de Jérémy Boroy, président d'Unisda (Union nationale pour l'insertion sociale du déficient auditif) : « L'éducation d'un jeune sourd n'a pas de raison d'être différente de celle d'un autre enfant. Nous tenons à la scolarisation en milieu ordinaire, car le gros drame des enfants sourds est d'être scolarisés par le secteur de la santé. Les établissements spécialisés sont dans une logique de rééducation orthophonique. Nous, nous souhaitons nous placer dans une logique d'accessibilité et d'aménagements pour que les jeunes sourds aient accès au même enseignement que les autres. » Militant de l'intégration des sourds en milieu ordinaire, Jérémy Boroy juge que le secteur spécialisé ne permet pas aux parents de choisir l'orientation linguistique de leur enfant (voir encadré, page 32) : « Alors que la loi de 2005 stipule que les parents doivent pouvoir choisir entre langue française ou bilinguisme, les établissements n'ont pas l'obligation de répondre à la totalité des projets linguistiques. Et dans certains départements, il n'existe qu'un seul établissement spécialisé. »

Le droit à la scolarisation ordinaire ne peut être effectif que s'il s'appuie sur la collaboration des secteurs spécialisé et ordinaire, deux filières d'enseignement qui se sont construites parallèlement. Ce défi, la loi de 2005 l'a pris en compte : un décret doit régir la collaboration entre le secteur spécialisé et l'Education nationale et créer au sein des établissements médico-sociaux, des structures scolaires, appelées « unités d'enseignement », qui doivent faire l'objet d'une convention avec l'inspecteur d'académie et le préfet (3). La publication de ce texte, en attente depuis plus de trois ans, paraît prochaine (4).

Mais si la loi donne un cadre légal aux coopérations entre les deux milieux, des expériences en la matière existent déjà sur le terrain, au plan local, depuis de nombreuses années. Dans la région nantaise, La Persagotière expérimente différentes formes de collaboration réussies. Un groupe de trois à cinq jeunes sourds est accueilli dans une classe ordinaire d'un collège et accompagné par un professionnel spécialisé. Cette formule « permet un co-enseignement », précise Jean-Yves Le Capitaine. Loin d'un simple rôle de traduction, le « co-enseignant » apporte un accompagnement pédagogique à l'enfant.

Répondre au plus près des besoins de chacun

La loi de 2005 a encore permis d'aller plus loin dans la personnalisation de la prise en charge. Ainsi, depuis 20 ans, La Persagotière externalise une classe d'enfants sourds au sein d'une école primaire. Jusqu'à présent, les échanges entre la classe spécialisée et l'école ordinaire se résumaient à quelques sorties en commun, la classe spécialisée gardant son autonomie pédagogique. Depuis la rentrée 2008, une petite fille malentendante est présente à 60 % en classe de CP où elle est accompagnée par un enseignant spécialisé ou un codeur en langage parlé complété (LPC) (voir encadré, page 32), et elle rejoint le reste du temps la classe d'enfants sourds. « Cette situation résulte des effets de la loi : les familles et les professionnels veulent aller plus loin dans la présence d'enfants sourds dans les classes ordinaires, avec pour objectif de répondre au plus près aux besoins de chacun. On essaie donc, pour ceux qui en ont la possibilité, de les accompagner davantage vers le milieu ordinaire », précise Jean-Yves Le Capitaine.

Si les collaborations existaient avant la loi ici et là sur le territoire, la loi de 2005 a créé des outils pour les généraliser, qui s'appliquent plus ou moins selon les départements. Les parents de l'enfant s'adressent désormais à la maison départementale des personnes handicapées (MDPH) en vue d'établir un plan personnalisé de compensation (PPC) du handicap. Des équipes pluridisciplinaires réalisent ensuite une évaluation de la situation de l'enfant et, pour sa scolarité, établissent un plan personnalisé de scolarité (PPS). Ce dernier doit proposer des orientations de prise en charge en fonction du choix émis par les parents (voir encadré, ci-dessous) et prévoir l'ensemble des aménagements nécessaires à l'accompagnement de l'enfant. Or « certaines MDPH ne connaissaient pas jusqu'en janvier dernier le décret précisant le choix linguistique qui s'ouvre aux parents et ces derniers n'en ont souvent pas connaissance », regrette Jérémy Boroy, qui constate que les familles sont peu accompagnées.

C'est ensuite à l'Education nationale que revient l'obligation d'appliquer le PPS. Selon le degré de déficience auditive, l'enfant peut être intégré à l'école ordinaire de secteur avec un soutien extérieur par des professionnels en libéral, mais aussi bénéficier des services des établissements médico-sociaux - comme les services de soutien à l'éducation familiale et à l'intégration scolaire (Sseffis) -, qui peuvent faire intervenir un interprète en LSF ou un codeur en LPC. Certains sont accueillis dans des classes spécialisées, CLIS ou UPI. Nombre d'entre eux suivent un enseignement adapté dans un établissement médico-social ou dans l'un des quatre instituts nationaux des jeunes sourds. Cette solution intervient en général lorsque la surdité a entraîné un déficit d'accès à la langue française. L'enseignement s'adapte alors au rythme de l'élève. « Dès que l'enfant a des difficultés dans ses apprentissages car la langue n'est pas bien installée, il est nécessaire d'adapter l'enseignement. Et lorsque les compensations (codeurs, interprètes) ne suffisent plus, l'établissement spécialisé est préconisé », précise Eufémia Ragot, directrice pédagogique de l'institut des jeunes sourds de La Malgrange à Nancy, un établissement qui a fondé sa politique sur le maintien de l'enseignement à l'interne. C'est d'ailleurs dans ces établissements que l'enfant sourd peut construire sa langue avec ses pairs, condition d'un apprentissage réussi, selon les spécialistes de la surdité.

Une logique de parcours

Quel que soit le mode de scolarisation, en théorie aucune orientation n'est définitive et les passerelles doivent être favorisées entre milieu ordinaire et établissements spécialisés. « Des allers-retours sont possibles tout au long de la scolarité de l'enfant en fonction de ses besoins. On sait par exemple qu'en maternelle, l'école ordinaire est préconisée pour qu'il se socialise mais qu'en CP et lors de l'apprentissage de la lecture, l'enseignement par l'établissement spécialisé peut être plus approprié », assure Eufémia Ragot. Cette logique de parcours et non plus de filière est théoriquement rendue possible par le rôle pivot que prend l'enseignant référent. « Porte-parole » des familles, il fait le lien entre tous les interlocuteurs qui gravitent autour de l'enfant. C'est la cheville-ouvrière de son projet de vie. Chaque année, l'enseignant référent rassemble, dans l'enceinte de l'établissement de référence de l'enfant, l'équipe de suivi de l'élève pour faire le point sur la situation du jeune. « Le PPS ne comporte pas forcément des éléments très précis : il donne des objectifs à atteindre pour l'enfant et propose des moyens à déployer pour les réaliser », explique le docteur Pascale Guilbert, médecin à la direction de la compensation à la caisse nationale de la solidarité pour l'autonomie (CNSA). Cette ré-évaluation, dont un compte-rendu rédigé par l'enseignant-référent est transmis à la MDPH, permet de réunir les acteurs des différentes institutions (professionnels libéraux, enseignants de l'Education nationale et/ou de l'établissement spécialisé).

A travers ces rencontres, doit se concrétiser la collaboration entre les professionnels de la surdité et les enseignants, un partenariat encore loin d'être à l'oeuvre dans tous les départements. Le premier obstacle, selon Jean-Yves Le Capitaine, réside dans « le manque de moyens et le manque de formation des enseignants de l'Education nationale. Ils sont démunis face aux jeunes sourds. » Pour Corinne Gontard, inspecteur d'académie, « développer une culture commune entre les établissements spécialisés et l'Education nationale est possible si les enseignants des deux institutions suivent des formations communes ». Mais c'est là que le bât blesse. Les outils de la loi ne sont pas encore en place pour créer ce partenariat. Martial Franzoni, directeur du Centre expérimental orthophonique et pédagogique à Paris, explique : « Les représentations et les connaissances des professionnels chargés d'évaluer et de mettre en place le PPS sont souvent différentes, parfois éloignées. »

De la loi à l'application sur le terrain, il y a donc encore un fossé plus ou moins grand selon les départements. En Meurthe-et-Moselle, « il n'y a pas de directeurs d'établissements médico-sociaux dans les équipes de la MDPH », regrette Eufémia Ragot. Résultat, les équipes pluridisciplinaires chargées de la réalisation du projet de vie connaissent mal les établissements spécialisés dans la prise en charge des jeunes malentendants. Et l'évaluation initiale de la MDPH n'est pas à la hauteur des enjeux. Dans le Nord, en revanche, deux directeurs d'établissements font partie des équipes de la MDPH. Très spécialisées, ces dernières comptent des orthophonistes et des médecins ORL phoniatres, condition d'une évaluation réussie. Quant à l'enseignant référent, avec 200 à 400 dossiers de la maternelle au lycée à suivre selon les territoires, il est trop souvent surchargé pour apporter un suivi individualisé. « N'oublions pas que cette nouvelle organisation est récente. Les PPS n'existent que depuis la rentrée 2007, se défend Pascale Guilbert. Il faut se laisser un peu de temps pour que ce processus soit efficace. »

Selon les départements, les réponses sont donc variées et dépendent encore largement de la bonne volonté des personnes. Ainsi, en Maine-et-Loire, l'inspection académique propose différentes possibilités aux parents d'enfants sourds, ce qui est encore loin d'être le cas dans le Morbihan voisin. « Cela a nécessité un travail sur l'aménagement du territoire pour rendre possibles pour tous les parents différents choix de scolarisation au plus près de leur domicile », explique Corinne Gontard, inspecteur d'académie aujourd'hui dans le Morbihan. Découpé en trois secteurs, le département compte trois « plateaux techniques » tenus chacun par un enseignant spécialisé. Sur chacun d'eux, les parents peuvent avoir accès aux différentes solutions pour la scolarisation de leur enfant et ce, dans la continuité entre le premier et le second degré. Une logique de proximité répondant aux besoins repérés, que Corinne Gontard s'apprête à initier dans le Morbihan.

Mais pour proposer des réponses diversifiées, encore faut-il bénéficier du personnel compétent en nombre suffisant. Là, Corinne Gontard se heurte à un manque criant de codeurs en LPC ou d'interprètes en LSF, les professionnels qualifiés les plus à même d'accompagner l'enfant sourd dans ses apprentissages. Et dans l'urgence, le recours aux auxiliaires de vie scolaire (AVS) devient fréquent. Pourtant, même dans les rangs de l'Education nationale, on a bien conscience que ces personnels ne peuvent remplir la mission des professionnels de la surdité. « La MDPH du Morbihan nous demande des AVS qui puissent coder ou accompagner l'élève en LPC. Or ceux-ci n'ont aucunement les mêmes compétences que les codeurs-interprètes. Si, pour certains handicaps, l'AVS peut être une aide humaine précieuse, dans le champ de la déficience auditive, elle n'est pas suffisante ! », s'indigne Corinne Gontard. Cette crainte de voir les AVS remplacer les codeurs en LPC ou les interprètes en langue des signes, est unanimement partagée. Pour Françoise Jacob, codeuse LPC à Codali (5), « le codeur-interprète est le mieux placé pour évaluer la réception des sons de l'élève ». Guylaine Paris, interprète en LSF à l'Institut national supérieur de formation et de recherche pour l'éducation des jeunes handicapés et les enseignements adaptés de Suresnes, précise : « les enfants sourds qui choisissent la scolarisation en LSF ont besoin d'être accompagnés par des adultes connaissant parfaitement la langue des signes. Sinon, ils grandissent en connaissant mal leur langue et vont droit à l'échec scolaire. » Reste que l'intervention de ces professionnels s'avère plus coûteuse.

Malgré les avancées de la loi et les récents textes diffusés par l'Education nationale, force est de constater que, sur le terrain, la possibilité pour les parents de formuler un choix d'éducation pour leur enfant sourd est loin d'être partout une réalité. Si des expériences réussies existent, elles reposent encore trop sur la volonté des professionnels intervenants dans les classes et des enseignants. Dans le contexte actuel d'économies, il est à craindre que les AVS ne remplacent les spécialistes de la surdité. Ce contre quoi s'élèvent tous les professionnels concernés, et, en première ligne, ceux des établissements médico-sociaux, qui ont su développer un accompagnement de qualité pour permettre aux enfants sourds d'apprendre comme les autres.

LA LANGUE DES SIGNES RÉHABILITÉE

La scolarisation d'un enfant sourd ne peut s'envisager comme celle d'un enfant porteur d'un handicap moteur. En effet, la déficience auditive entraîne des conséquences sur la maîtrise de la langue, condition déterminante de l'accès à la pensée, de l'élaboration de concepts et donc des apprentissages scolaires. Longtemps dénigrée au profit des méthodes oralistes (lecture sur les lèvres), la langue des signes française (LSF), réhabilitée au début des années 80, a permis de doter les enfants sourds d'une langue propre et de leur permettre d'apprendre comme les autres, de passer des examens et d'accéder aux études supérieures. « Cette reconnaissance a permis de démontrer que les sourds ne sont pas déficients intellectuellement et que leurs difficultés d'apprentissage ne sont liées qu'à un problème de langage. A partir du moment où ils sont dotés d'une langue propre, ils sont considérés comme les autres », explique Eufémia Ragot, directrice pédagogique de l'institut des jeunes sourds de La Malgrange à Nancy.

Officiellement reconnue comme une langue à part entière par la loi du 11 février 2005, la LSF peut désormais être enseignée comme une matière dans l'établissement scolaire. Et les parents, à l'entrée de leur enfant à l'école, doivent désormais choisir entre une scolarisation bilingue (composée de la LSF pour la communication orale et du français écrit), ou de la communication en langue française. Ce deuxième choix intervient lorsque l'enfant communique à l'aide de méthodes oralistes, fondées sur la lecture labiale. Un système de codage visuel, le langage parlé complété (LPC), délivré par un codeur interprète, vient en appui à cette lecture labiale (6).

Ce droit des parents de choisir une éducation bilingue est devenu réalité en 2008, avec la publication d'un arrêté et d'une circulaire par le ministère de l'Education nationale. Depuis la rentrée 2008, un programme d'enseignement de la LSF existe pour les enfants du primaire (7)et le ministère de l'Education nationale étudie la possibilité de l'étendre au collège et au lycée. Pour la première fois en juin 2008, des élèves entendants et malentendants ont pu choisir la LSF en option au baccalauréat des sections généralistes.

LE CEOP : « UN ÉTABLISSEMENT TRÈS OUVERT »

Au Centre expérimental orthophonique et pédagogique (CEOP) de Paris, qui existe depuis plus de 30 ans, 40 des 90 enfants sourds accueillis sont intégrés individuellement dans leur école de quartier. Selon leurs besoins, certains passent la moitié ou les deux tiers de leur temps au CEOP, le reste en classe ordinaire. Cela est rendu possible par des partenariats forts mis en place entre les établissements scolaires, les familles et les professionnels. « Tout est écrit, des contrats sont signés entre la famille, l'école et le centre. Nous connaissons bien nos partenaires de l'Education nationale. Chaque rentrée scolaire est ponctuée d'une réunion rassemblant les professionnels, les enseignants de l'école et les parents. Notre établissement est très ouvert », raconte Martial Franzoni, directeur du CEOP. Au cours de l'année, des temps de collaboration sont fréquents. Chaque mois, l'orthophoniste du centre se rend dans la classe de l'enfant pour suivre son évolution. Le partenariat est soutenu aussi avec les familles : chaque semaine, les parents passent une heure dans la structure, « ce qui permet de les associer aux apprentissages », précise Martial Franzoni. « Par exemple : lorsque l'enseignant prévoit d'aborder le conditionnel en classe, il en informe les professionnels du CEOP, qui aborderont la notion de «condition» avec l'enfant 15 jours avant. Les parents seront informés, pour qu'eux aussi utilisent cette notion de «condition» à la maison. »

Notes

(1) Propos recueillis lors des journées d'étude organisées les 28 et 29 novembre à Paris par l'association Acfos (Action connaissance formation pour la surdité) : 11, rue de Clichy - 75009 Paris - Tél. 09 50 24 27 87 - contact@acfos.org.

(2) Auteur de l'ouvrage Des enfants à l'école ordinaire - Ed. L'Harmattan, 2004.

(3) Pilotées par l'Education nationale, ces unités doivent permettre d'assurer un enseignement validé par l'Education nationale, conforme aux niveaux requis.

(4) Voir ASH n° 2595 du 6-02-09, p. 28.

(5) Codali est une structure d'accompagnement familial et de soutien scolaire gérée par l'Association nationale pour la promotion et le développement de la langue française parlée complétée (LPC).

(6) Le codeur-interprète qui utilise le LPC recourt à un code manuel, c'est-à-dire à un système de clés syllabiques associées aux mouvements labiaux pour transmettre le langage oral à une personne sourde.

(7) Voir ASH n° 2575 du 3-10-08, p. 13.

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