Cinq mille « médiateurs de réussite scolaire » seront recrutés d'ici à mars et formés en février par l'Education nationale pour lutter contre l'absentéisme scolaire, a annoncé le ministre de l'Education nationale le 22 janvier (sur les réactions associatives, voir ce numéro page 20). Leur mission : « d'ici un an, faire diminuer de 30 % le nombre d'élèves absentéistes des 100 établissements où ce phénomène est le plus flagrant ».
Ces médiateurs viendront « prolonger l'action des conseillers principaux d'éducation » en allant physiquement jusque chez un jeune qui n'aura pas été assidu (à partir de quatre demi-journées d'absence non justifiées dans le mois), a précisé le ministère. Devant avoir « une forte connaissance du milieu » dans lequel ils travailleront et pouvant être du même profil que les médiateurs recrutés dans les mairies, ils seront embauchés sur des contrats aidés de deux ans renouvelables d'une durée de 26 heures par semaine, sans condition de diplôme, et percevront « au moins le SMIC ».
Le coût du dispositif n'a pas été précisé mais ces nouveaux emplois aidés entrent dans le cadre de l'enveloppe attribuée aux 100 000 emplois aidés annoncés à la fin octobre dernier par le chef de l'Etat, a expliqué l'entourage de Xavier Darcos.