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Moteur ! Action... sociale

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La troisième édition de la Biennale du film d'action sociale de Montrouge présente en 22 oeuvres un panorama des réalités très diverses du secteur.

Le souci de soi, Du gouvernement des vivants, Les mots et les choses, Le courage de la vérité... Ces titres des oeuvres du philosophe Michel Foucault ont inspiré les thématiques de la programmation de la troisième Biennale du film d'action sociale. Ouvert à tout public, ce festival, qui se déroule à Montrouge (Hauts-de-Seine) du 3 au 5 février, peut permettre aux professionnels d'actualiser leurs pratiques et connaissances, et aux usagers de découvrir ce que l'on montre d'eux. « Nous avons voulu proposer un événement culturel à la fois temps de sensibilisation, de formation et de réflexion, explique Marie-Christine Girod, responsable de la Biennale. Lors de notre première édition, en 2005, les documentaires tournaient surtout autour de l'accompagnement des personnes fragiles. Aujourd'hui, la diversité et la qualité des films dans le secteur social permettent de proposer un panel plus large, avec des portraits, des reportages, des films d'animation, qui mettent en avant des outils de prévention, des actions culturelles, des prises de parole d'habitants, des pratiques professionnelles, etc. » Cette passionnée de cinéma, assistée de professionnels et d'étudiants de l'ETSUP (Paris XIVe) et de l'IRTS de Montrouge, a sélectionné sur la centaine de films reçus (courts, moyens et longs métrages) 22 oeuvres. Parmi celles-ci, Au bonheur de ces dames de Jan Lou Janeir (2008), portraits croisés de femmes en insertion et d'artistes durant l'enregistrement d'un CD ; Bourtzviller 420, détruire disent-ils (2007), dans lequel Zouhair Chebbale filme les témoignages d'habitants d'un quartier de Mulhouse sur le point d'être détruit ; ou L'avenir en sursis, de Dominique Fischbach (2006), une plongée dans les angoisses de Kahina et Kevin, tout juste âgés de 18 ans, qui, après avoir passé leur adolescence devant les tribunaux pour enfants, sont convoqués devant la justice des adultes. Certains films n'ont, pour l'heure, bénéficié que d'une diffusion confidentielle, d'autres ont déjà été programmés à la télévision - Au tribunal de l'enfance, d'Adrien Rivollier (2008) - ou au cinéma - Elle s'appelle Sabine, de Sandrine Bonnaire (2007). Les séances sont suivies d' un débat avec les réalisateurs et des protagonistes des films.

Biennale du film d'action sociale - Les 3, 4 et 5 février de 9 h à 17 h - IRTS de Montrouge - 1, rue du 11-Novembre, 92120 Montrouge - Tél. : 01 40 92 35 03 - www.fondation-irts.org - 10 € la journée, 20 € les trois jours

CULTURE

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