Ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre

Voici donc la nouvelle formule des ASH que nous vous annoncions en décembre. Mieux rythmée, plus attractive, avec notamment l'apparition de la photo dans l'hebdo, permettant une meilleure hiérarchisation des informations, elle tente de répondre à l'une des principales critiques de nos abonnés nous reprochant notre trop grande austérité et, pour les plus jeunes, notre image « vieillote »... Mais nous avons aussi souhaité rester fidèle à notre ligne éditoriale et continuer à délivrer une information de qualité, complète et au plus près de l'actualité, dont nous créditent 88 % de nos lecteurs (1), et qui fait des ASH le journal de référence de la presse du secteur de l'action sociale. Pas question donc que la forme l'emporte sur le fond (autrement dit qu'un article notamment juridique soit calibré pour répondre aux besoins d'une maquette plus attrayante) : ce fut l'exigeante consigne imposée à notre directeur artistique Aris Papathéodorou.

Le résultat nous paraît réussi. Vous découvrez une présentation plus élégante, aérée, au service d'un contenu enrichi de nouvelles rubriques qui viennent s'ajouter à celles qui vous sont familières, mais selon un découpage plus dynamique autour de quatre grandes parties : l'actualité, le magazine, le cahier juridique, le cahier emploi (2).

L'actualité. Le journal s'ouvre désormais avec la séquence qui regroupe la veille juridique et institutionnelle de la semaine écoulée (dans les textes) et l'analyse des réactions des intervenants sociaux aux événements marquants du secteur ainsi que les échos de la profession (sur le terrain). Pessin viendra commenter, à sa façon, l'actualité en nous livrant chaque semaine un dessin.

Vient ensuite la tribune libre ouverte à tous ceux d'entre vous qui souhaitent faire partager leur réflexion sur un dispositif phare, un thème marquant de l'actualité du secteur ou encore les évolutions qui y sont à l'oeuvre (vos idées).

Le magazine. C'est dans cette partie que se trouvent la plupart des innovations et les nouvelles rubriques. Bien sûr, on retrouve l'article de fond qui analyse les grandes tendances du secteur, rend compte des débats qui l'anime (décryptage). Suivra un reportage, désormais rendez-vous hebdomadaire. Illustré de photos, il témoignera davantage du quotidien des travailleurs sociaux, de leur travail auprès des usagers, de la vie dans les établissements (vos pratiques).

Deux autres rubriques sont créées : chaque semaine un grand témoin ou expert du secteur sera interviewé (rencontre) et une page culture présentera les derniers livres, DVD, expositions traitant du monde du social. Enfin, chaque mois, Jean-Michel Belorgey et Antoine Durrleman continueront (comme ils le faisaient dans ASH Magazine) de chroniquer, en alternance, les politiques sociales.

Le cahier juridique. Ces dossiers qui présentent de façon approfondie les dispositifs juridiques ainsi que, périodiquement, les fiches consacrées aux revalorisations des prestations sociales, bénéficient maintenant d'une place mieux repérable dans le journal.

Enfin, le cahier emploi, avec en moyenne ses 350 petites annonces par semaine, vient clore le journal.

Comme auparavant, notre offre éditoriale est complétée par notre site www.ash.tm.fr qui, outre l'accès à de nombreuses rubriques pratiques, ouvre la possibilité de suivre gratuitement et quotidiennement toute l'actualité du secteur entre deux parutions de l'hebdo.

On le voit, ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre, cette formule étoffée nous permet d'évoluer sans nous renier. Les ASH demeurent un généraliste de l'action sociale s'adressant à l'ensemble des intervenants sociaux. L'ambition de la rédaction, placée sous la houlette de sa rédactrice en chef Céline Gargoly, est de continuer à délivrer une information rigoureuse, exhaustive et au plus près de l'actualité. Et d'accompagner ainsi nos 300 000 lecteurs dans leur activité quotidienne.