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« Associations en danger » se mobilise contre la remise en cause des missions de l'ACSE

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250 responsables associatifs et syndicaux ont répondu à l'appel du collectif « Associations en danger » le 18 décembre. Ils se sont rassemblés à Paris, où se tenait la réunion du secrétaire général de l'Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances (ACSE) avec les préfectures de région, de département ainsi que les directions régionales de l'agence. Le collectif, créé le 9 décembre dernier, a exprimé son mécontentement concernant la révision des missions de l'ACSE. Dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2009 (1), celle-ci se voit retirer une grande partie des moyens dévolus aux associations et l'essentiel de ses missions d'intégration. En effet, au premier semestre 2009, un nouvel opérateur, l'Office français de l'immigration et de l'intégration (OFII) - issu de la fusion d'une partie des activités de l'ACSE et de l'ensemble des missions de l'Agence nationale d'accueil des étrangers et des migrations (ANAEM) -, sera mis en place. Seuls les étrangers (hors Union européenne) présents sur le territoire français depuis cinq ans ou moins entreront dans le champ de compétences de l'OFII. « Les personnes issues de l'immigration, vivant depuis longtemps dans notre pays en seront exclues », précise le collectif « Associations en danger », qui ajoute : « Cette révision des missions de l'ACSE met en péril le tissu associatif, l'engagement des citoyens dans la vie de la cité, le lien social, les actions de proximité et fragilise la démocratie. » Selon l'animateur du collectif, Saïd Bouziri, « cette décision prise dans le cadre de la révision générale des politiques publiques (RGPP) l'a été sans concertation et dans la précipitation. Pourquoi brader le système tel qu'il existe ? On a un instrument avec une logique transversale - l'ACSE - et on va vers une logique pyramidale - l'OFII - qui ne permettra plus de travailler sur le singulier ! »

A l'issue de la mobilisation, la direction de l'ACSE a proposé de recevoir une délégation d'« Associations en danger » le 8 janvier prochain. « Nous demanderons d'une part plus d'informations sur le désengagement de l'Etat et d'autre part qu'il revienne sur une partie de ses décisions », explique Saïd Bouziri.

Notes

(1) Voir ASH n° 2576 du 10-10-08, p. 15 et n° 2587 du 19-12-08, p. 13.

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