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...et les directeurs d'établissements attendent des améliorations

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Pas question de transformer les directeurs d'établissements publics de santé, sociaux et médico-sociaux en « simples exécutants » de l'agence régionale de santé (ARS), défendent le SNCH (Syndicat national des cadres hospitaliers), le Syncass-CFDT et FO-Cadres hospitaliers, reçus le 9 décembre par la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot. « Le management des établissements ne saurait être piloté de l'extérieur », affirment-ils. Ils déplorent notamment le « cumul des prérogatives » attribuées au directeur général de l'ARS, chargé de nommer, d'évaluer et de définir la rémunération des chefs d'établissements. Ce qui place ces derniers en situation de « totale dépendance », tout en leur faisant « assumer à titre personnel les responsabilités et leurs conséquences ». Un autre sujet d'inquiétude concerne le rôle des instances paritaires des corps de direction, dont les trois syndicats espèrent fortement qu'il soit préservé. Même si des avancées ont été obtenues, certaines dispositions du projet de loi continuent donc de faire réagir les directeurs qui demandent des « modifications substantielles » du texte. Roselyne Bachelot a promis d'ouvrir une concertation prochainement sur les incidences de la loi pour les personnels de direction, qui devra aboutir dans les six mois après l'adoption du texte. Les syndicats exigent que ces discussions s'effectuent « dans une logique de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences ».

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