Le retrait de la « directive retour », encore appelée « directive de la honte », adoptée le 9 décembre en Conseil des ministres de l'Union européenne (voir ASH n° 2586 du 12-12-08, p. 20). C'est ce que demandent plusieurs organisations, dont l'ANAFE (Association nationale d'assistance aux frontières pour les étrangers), la Cimade, le GISTI (Groupe d'information et de soutien des immigrés), la Ligue des droits de l'Homme et Migreurop. Ce texte, déplorent-elles, « a une incidence sur le droit d'asile, il ne respecte pas le droit des personnes en situation irrégulière et il n'offre pas de disposition spéciale pour les personnes vulnérables ». Les organisations demandent aux président de l'Union, de la Commission européenne et du Parlement européen de saisir la Cour de justice des communautés européennes afin qu'elle examine la conformité de cette directive aux engagements internationaux des Etats en matière de droits et libertés fondamentales.
L'UNALG (Union nationale des associations laïques gestionnaires) souhaite professionnaliser le métier d'auxiliaire de vie scolaire (AVS). Elle propose de clarifier les activités des personnes qui l'exercent en élaborant un référentiel d'emplois et de compétences permettant l'accès à la validation des acquis de l'expérience (VAE) et à un parcours professionnel. Et suggère de développer un tronc commun de formation dont bénéficieraient les AVS, et qui pourrait conduire à différents métiers (aide-médico psychologique, aide-soignant, moniteur-éducateur).