La liste des centres de rétention administrative (CRA), fixée par arrêté, subit de nouveaux aménagements tenant compte notamment de la réouverture d'un des deux bâtiments du « centre de Paris-Vincennes », CRA dont les installations ont brûlé en juin dernier (1) et qui, avec 280 places, était le plus grand lieu de rétention administrative de France. Les pouvoirs publics ont prévu de le remplacer par trois modules de 60 places chacun. Premier d'entre eux, le bâtiment rouvert se nomme « Centre de rétention administrative Paris 1 » et reste localisé avenue de l'Ecole-de-Joinville, dans le XIIe arrondissement.
Autre modification : un nouveau centre de rétention a été créé dans le département de la Moselle et s'ajoute à celui situé à Metz-devant-les-Ponts. Placé sous la surveillance de la gendarmerie nationale, ce « site 2 » est localisé à Metz-Queuleu et, à l'instar de celui de Metz-devant-les-Ponts (2), est autorisé à accueillir des familles.
(2) Ou encore des centres de Coquelles (Pas-de-Calais), Satolas (Rhône), Plaisir (Yvelines), Oissel (Seine-Maritime), Marseille (Bouches-du-Rhône), Cornebarrieu (Haute-Garonne), Nîmes (Gard), Saint-Jacques-de-la-Lande (Ille-et-Vilaine), Perpignan (Pyrénées-Orientales) et du site 2 de Lesquin (Nord).