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Blocage à l'INJEP : le Cnajep (Comité pour les relations nationales et internationales des associations de jeunesse et d'éducation populaire) a demandé à ses 12 représentants de démissionner du conseil d'administration de l'Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire. Il dénonce l'absence de dialogue et de concertation sur la réforme de l'institut (voir ASH n° 2576 du 10-10-08, page 45), « dont les décisions sont actées dans d'autres lieux ». Le comité redoute « une fermeture du site de Marly-le-Roi » et un abandon de ses fonctions d'accueil et d'hébergement en mai prochain. « Nous refusons de siéger plus longtemps dans une instance qui s'apparente davantage à une chambre d'enregistrement et d'être les complices de la dislocation de ce symbole de la jeunesse et de l'éducation populaire », ajoute-t-il.

Psychiatrie : la vigilance est toujours de mise sur les mesures annoncées par Nicolas Sarkozy (voir ASH n° 2585 du 5-12-08, pages 17 et 41). Le Comité d'action syndical de la psychiatrie dénonce des mesures envisagées « sans aucune concertation » et qui risquent d'augmenter « la violence dans les institutions et le milieu social », tandis que FO Santé-sociaux se dit « très circonspect » sur le dispositif de géolocalisation et opposé à un fichier national des patients hospitalisés d'office. « Ça suffit ! », clame la CGT Santé-sociaux face à ces dispositions « essentiellement sécuritaires ». De son côté, la CFDT Santé-sociaux exige des précisions sur les 30 millions d'euros affectés à la sécurisation des établissements et sur la réouverture des travaux sur la réforme de la loi de 1990 « avec tous les professionnels concernés, et pas exclusivement les médecins et les directeurs ! ». Un chantier auquel l'Unafam sera également « très attentive », notamment pour que la nouvelle loi « ne crée pas de confusion entre maladie et criminalité ».

L'économie sociale progresse aux prud'homales. Avec 19,07 % des voix du collège employeurs contre 11,32 % en 2002 et 468 conseillers élus, y compris en Martinique, contre 279, l'Association des employeurs de l'économie sociale - qui regroupe le GEMA, l'Unifed et l'Usgeres - a augmenté son score, aux élections du 3 décembre, malgré les changements des conditions de vote (voir ASH n° 2583 du 28-11-08, page 54). Avec de tels résultats, « les pouvoirs publics et les organisations patronales négociatrices des accords professionnels ne devraient plus attendre pour reconnaître ces employeurs comme partenaires désormais incontournables dans le dialogue social », estime l'Unifed.

80 ans, c'est l'âge du CIAS (Conseil international d'action sociale). Créée en 1928, cette organisation non gouvernementale, qui compte des adhérents dans 70 pays environ, est devenue un groupe de pression sur les questions sociales à l'ONU et auprès de ses institutions spécialisées. Son objectif : faire progresser le développement social et le progrès social dans le monde. A l'occasion de sa 33e conférence mondiale qui s'est déroulée à Tours du 30 juin au 4 juillet dernier (voir ASH n° 2564 du 27-06-08, page 38), ses responsables ont souhaité revenir sur l'histoire et le fonctionnement de cette organisation, dont le relais en France est le Comité national d'action sociale.

Le Conseil international d'action sociale : 80 ans d'histoire (1928-2008) - Presses de l'EHESP - 19 € .

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