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Indignations encore après la condamnation du DAL (Droit au logement) à 12 000 d'amende pour avoir installé un campement de mal-logés en 2007 (voir ASH n° 2583-84 du 28-11-08, page 51). « On marche sur la tête », s'indigne Bernard Rodenstein, président fondateur d'Espoir, qui dénonce la sanction des défenseurs des mal-logés, tandis que l'UNHAJ (Union nationale pour l'habitat des jeunes) demande la garantie du respect de l'initiative citoyenne et militante.

DALO : alors que, depuis le 1er décembre, les personnes non relogées malgré l'avis favorable de la commission de médiation peuvent former un recours contentieux devant le tribunal administratif, ATD quart monde et Amnesty International appellent à une meilleure information des bénéficiaires potentiels. Seuls 50 000 recours amiables ont été effectués au 31 octobre, contre 600 000 initialement prévus.

Loi de mobilisation pour le logement : le DAL (Droit au logement) demande le retrait d'un article du texte, qui devrait être examiné à l'Assemblée nationale à compter du 17 décembre, selon lequel, en Ile-de-France, une personne devra accepter une offre de logement dans un autre département de la région, sous peine de perdre ses droits. Il craint un « déplacement d'office » des mal-logés et une aggravation des inégalités territoriales.

Le surpeuplement de l'habitat concerne six millions de personnes et, pour les plus jeunes, un ménage sur cinq, déplore la Fondation Abbé-Pierre, qui a lancé une campagne de sensibilisation sur le sujet le 3 décembre. Autres indicateurs du mal-logement : 900 000 personnes ne disposent pas du confort sanitaire de base et plus de 4 millions n'ont pas de chauffage.

La fin des mesures transitoires qui limitent l'accès des Roumains et des Bulgares au marché de l'emploi. C'est ce que réclame, pour le 1er janvier 2009, le collectif national Droits de l'Homme Romeurope, à l'occasion du conseil européen des 11 et 12 décembre, présidé par la France. Ses autres revendications : l'arrêt des expulsions des squats et bidonvilles sans solution de relogement, la fin des mesures d'éloignement du territoire « distribuées de manière ciblée et systématique sur les lieux de vie » et des refus de scolarisation des enfants roms.

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