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L'administration diffuse ses instructions pour la mise en oeuvre du plan « autisme »

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Une circulaire présente les grands axes du plan « autisme » 2008-2010 rendu public le 16 mai dernier (1). Objectif : attirer l'attention des préfets de région et des directeurs d'agences régionales de l'hospitalisation (ARH) sur les mesures à engager immédiatement et qui conditionnent la bonne mise en oeuvre du plan.

La qualité du diagnostic doit être améliorée, rappelle la circulaire, de même que la coopération entre les centres ressources autisme (CRA) et les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) afin que les besoins et les difficultés singulières des personnes autistes soient reconnus dans toute leur spécificité. Le rôle des CRA doit en outre être étendu en vue d'une meilleure prise en charge des autistes adultes. Les expérimentations locales en matière de formation des familles et de guidance parentale ainsi que leurs conditions de réalisation doivent être identifiées afin d'être diffusées et encouragées dans le cadre d'appel à projets.

Afin de « diversifier les prises en charge dans le respect des droits fondamentaux de la personne », la circulaire indique que le comité technique régional de l'autisme est une instance déterminante dans l'animation régionale de la politique de l'autisme. Et demande aux préfets et aux directeurs d'ARH de veiller au maintien ou à l'installation de ce comité. Ce dernier doit permettre la mobilisation des acteurs, le décloisonnement des institutions, le travail avec les familles et les associations, ainsi que des avancées en matière d'innovation.

Par ailleurs, explique l'administration centrale, le plan traduit une volonté « de réaliser dans les prochaines années un véritable saut qualitatif en matière de dispositif d'accompagnement et de prise en charge ». Certaines méthodes « encore peu usitées en France » sont mises en oeuvre depuis de nombreuses années dans d'autres pays. Aussi recommande-t-elle à ses services déconcentrés d'instruire les projets qui leur sont soumis « dans une approche constructive, au besoin en ayant recours à des procédures expérimentales ». Elle les invite également à faire preuve d'ouverture et de célérité, tout en gardant le souci constant du respect de la dignité et de l'intégrité des personnes. Un cahier des charges national sera mis en oeuvre pour soutenir ces démarches, est-il indiqué.

Les préfets et les directeurs d'ARH veilleront en outre à assurer la diffusion du plan auprès de l'ensemble de leurs partenaires institutionnels et associatifs. Ils devront conjointement désigner un coordonnateur régional pour le suivi de la mise en oeuvre du plan. Une première réunion nationale des référents régionaux sera organisée au mois de novembre pour définir une méthode d'animation, de mise en oeuvre et de suivi du plan dans les régions. Le nom des personnes choisies doit être communiqué à la direction générale de l'action sociale au plus tard le 30 octobre.

(Circulaire n° DGAS/DGS/DHOS/2008/309 du 8 octobre 2008, à paraître au B.O. Santé-Protection sociale-Solidarités)
Notes

(1) Voir ASH n° 2559 du 23-05-08, p. 5.

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