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L'« opération bientraitance » largement insuffisante, pour les organisations

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Dans le contexte de restrictions actuel, l'« opération bientraitance » - selon l'expression de Valérie Létard - en faveur des personnes âgées en établissement (voir ce numéro, page 7) est mal accueillie par les organisations du secteur. Alors que « les professionnels demandent transparence et dialogue, l'Etat répond menaces, opacité et restrictions », s'agace l'AD-PA (Association des directeurs au service des personnes âgées). Pour FO-Fédé-ration des personnels des services publics et des services de santé, « la réponse de l'Etat qui se contente de multiplier les contrôles - dont le principe est légitime - et la mise en place de la ligne téléphonique «Allô maltraitance» » ne suffisent pas. Et même si la Fnapaef (Fédération nationale des associations de personnes âgées et de leurs familles) considère comme « une belle avancée » l'idée de former les personnels à des techniques d'accompagnement personnalisé, elle dénonce « un Etat qui refuse de prendre ses responsabilités ».

Pas question en effet pour les organisations de se satisfaire de cette opération alors que « l'Etat prépare dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale 2009 des moyens ridiculement faibles, annonce qu'il va diminuer le nombre de personnels, ne financera plus les conventions collectives, et ne dit rien sur la nécessaire amélioration des rémunérations des personnels à domicile », résume l'AD-PA.

Pour autant la maltraitance doit être combattue résolument, affirme-t-elle, ajoutant qu'elle attend les propositions de l'Etat contre les maltraitances à domicile, qui représentent 70 % des plaintes. L'association demande également la plus grande transparence sur les 3 à 4 % d'établissements indignes. En ce sens, elle réclame la création de commissions départementales de transparence, composées de personnes âgées, de familles, de consommateurs et de professionnels, devant lesquelles les pouvoirs publics devraient présenter le bilan des actions entreprises et leur stratégie. Enfin, elle souhaite que les annonces ministérielles soient précédées d'un dialogue au sein des comités nationaux de vigilance contre la maltraitance (établissements et domicile) prévus à cet effet.

LE SOCIAL EN ACTION

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