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La Commission européenne détaille son « approche globale » en matière de migrations...

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Une semaine avant l'adoption prévue, lors du Conseil européen des 15 et 16 octobre, du « pacte européen sur l'immigration et l'asile » (1), la Commission a, dans une communication, affiné sa position sur l'« approche globale » de la question des migrations. Cette approche, qui constitue la politique extérieure de l'Union européenne (UE) en la matière, témoigne d'un changement de philosophie, à savoir « le passage d'une approche principalement centrée sur la sécurité, s'attachant à réduire les pressions migratoires, à une approche faisant des migrations et de la mobilité des forces positives pour le développement ». Le caractère pluridimensionnel de cette approche couvre à la fois la gestion des migrations légales, la lutte contre l'immigration clandestine ainsi que le développement.

La Commission européenne souligne en outre la nécessité de travailler en partenariat avec les pays tiers. Elle soutient ainsi les efforts destinés à renforcer les capacités des Etats hors de l'Union européenne en matière de gestion des migrations légales. Elle facilite par exemple la mission des services nationaux chargés de conseiller les migrants potentiels ou leurs ressortissants se trouvant à l'étranger. Tout en respectant le principe de préférence communautaire, les pays tiers devraient être également considérés comme des partenaires lorsqu'il s'agit de répondre aux besoins de main-d'oeuvre de l'Union européenne, estime la Commission. Elle propose une politique d'immigration plus poussée cherchant à « faire correspondre l'offre et la demande d'emploi mais aussi [à] assouplir les conditions d'admission des travailleurs migrants ». Il s'agit, selon elle, d'intensifier les travaux dans les domaines tels que la reconnaissance des diplômes, l'examen des possibilités de transfert des droits à pension et des allocations sociales, la promotion de l'insertion sur le marché du travail et l'inclusion sociale des migrants (sur ce dernier point, voir ci-dessous). Elle souhaite aussi promouvoir la mobilité de courte durée « des voyageurs de bonne foi » provenant des pays voisins de l'Union européenne et la mobilité aux fins de recherche scientifique. Dans cette perspective, elle s'engage à mettre en place un système d'information sur les visas qui deviendra opérationnel d'ici à 2009. Elle devrait aussi présenter un système d'enregistrement des voyageurs pour le début de 2010 et ouvrir un portail d'information sur les possibilités légales d'entrer dans l'UE. Par ailleurs, la dimension « développement » de la politique de migration sera concrétisée par la mise en place des partenariats avec certains pays d'Afrique mais aussi avec les régions bordant l'UE à l'est et au sud-est.

(Communiqué COM (2008) 611 final de la Commission européenne du 8 octobre 2008)
Notes

(1) Voir ASH n° 2563 du 20-06-08, p. 20.

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