« Incasables. » Cette notion, utilisée depuis une vingtaine d'années, heurte souvent l'oreille des professionnels de la protection de l'enfance. Beaucoup l'utilisent pourtant pour désigner « par défaut » des jeunes moins « asociaux » que « hors des lieux du travail social », ballottés comme des « patates chaudes » entre des institutions mises à l'épreuve par les manifestations de leur mal-être. Si leur situation a pu donner lieu à des dispositifs départementaux spécialisés pour les jeunes difficiles, ou à des prises en charge judiciaires plus contenantes, l'« incasa-bilité » n'a jamais fait l'objet d'une définition précise ni d'une analyse approfondie des
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?